La liste des 18 ministres et des 4 secrétaires d’État a été annoncée à 15h par le secrétaire général de l’Élysée. Nicolas Hulot devient ministre de la Transition écologique et solidaire. Entrent également au gouvernement : Bayrou, Collomb, Ferrand ou encore Goulard. Le sénateur Jacques Mézard arrive à l'Agriculture. Un gouvernement paritaire et resserré.
Par Public Sénat
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C’est la fin de plusieurs semaines de suspense. Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Élysée a détaillé la composition du gouvernement d’Édouard Philippe.
Dans l'ordre protocolaire, le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb est nommé ministre de l’Intérieur. Nicolas Hulot devient ministre de la Transition écologique et solidaire. François Bayrou devient Garde des Sceaux et ministre de la Justice. Sylvie Goulard est nommée ministre des Armées. Jean-Yves Le Drian accède au Quai d’Orsay et devient ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.
La députée européenne MoDem Sylvie Goulard le 24 avril 2014 à Lyon
AFP
Le député Richard Ferrand est nommé ministre de la Cohésion des Territoires. Agnès Buzyn, médecin et professeur de médecine, est la nouvelle ministre des Solidarités et de la Santé. Françoise Nyssen est nommée ministre de la Culture. Bruno Le Maire est nommé ministre de l'Économie. Muriel Penicaud est nommée ministre du Travail.
Jean-Michel Blanquer obtient le portefeuille de l’Éducation nationale et le sénateur Jacques Mézard est nommé ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation.
Jean-Michel Blanquer, le nouveau ministre de l'Éducation national est l'ancien directeur général de l'enseignement scolaire au ministère (2009-2012)
Thomas SAMSON / AFP
Gérald Darmanin est nommé ministre de l'Action et des Comptes publics, et Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Annick Girardin reste au gouvernement mais gérera désormais les Outre-mer. L’escrimeuse médaillée olympique Laura Flessel est ministre des Sports.
Élisabeth Borne est nommée ministre chargée des Transports auprès de Nicolas Hulot, et Marielle de Sarnez nommée ministre des Affaires européennes auprès de Jean-Yves Le Drian.
Élisabeth Borne, ministre déléguée aux Transports, était PDG de la RATP
Eric PIERMONT / AFP
Le gouvernement compte également quatre secrétaires d’État auprès du Premier ministre : Christophe Castaner (chargé des Relations avec le Parlement et Porte-parole du gouvernement), Marlène Schiappa (chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes), Sophie Cluzel (chargée des Personnes handicapées) et Mounir Mahjoubi (chargé du Numérique).
6 ministres de gauche, trois centristes, deux LR
11 ministres et secrétaires d’État sont issus de la société civile. Élisabeth Borne est une ancienne préfète et a déjà travaillé dans des ministères. Quatre ministres sont issus du Parti socialiste ou en étaient membres il y a encore peu. Deux sont membres du Parti radical de gauche (PRG). La droite est représentée avec deux ministres LR à Bercy (Bruno Le Maire et Gérald Darmanin). Les centristes comptent trois représentants.
Le nouveau gouvernement respecte la parité avec onze hommes et onze femmes, mais seule Sylvie Goulard accède à un portefeuille régalien.
Deux ministres étaient en fonction dans le gouvernement Cazeneuve.
5 milliards d’euros. C’est la somme que le gouvernement espère économiser s’il venait à supprimer l'abattement fiscal sur les retraités. Il y a quelques jours, la ministre des Comptes publics a évoqué cette piste pour participer à l’effort de 40 milliards d’euros, estimé nécessaire pour réduire la dette.
Un communiqué publié jeudi 24 avril officialise la création d’un nouveau courant socialiste emmené par le maire de Rouen qui souhaite devenir Premier secrétaire pour remplacer le sortant Olivier Faure.
Les drapeaux seront mis en berne samedi à l’occasion des funérailles du pape François. Un choix défendu par certains élus et critiqué par d’autres au nom de la laïcité. François Bayrou lui-même avait critiqué ce choix en 2005.
Plus de soixante sénateurs saisissent le conseil constitutionnel sur la proposotion de loi instaurant la parité pour les communes de moins de 1000 habitants. Selon eux, il y a un risque de déstabilisation à moins d’un an des prochaines élections municipales et d’appauvrissement du nombre de candidats.