« La Constitution ne doit pas être un jouet présidentiel », prévient Guillaume Larrivé
Pas d’opposition de principe mais une vigilance quant au maintien de l’équilibre des pouvoirs. Le député LR de l’Yonne se veut prudent face à la révision constitutionnelle annoncée par Emmanuel Macron.

« La Constitution ne doit pas être un jouet présidentiel », prévient Guillaume Larrivé

Pas d’opposition de principe mais une vigilance quant au maintien de l’équilibre des pouvoirs. Le député LR de l’Yonne se veut prudent face à la révision constitutionnelle annoncée par Emmanuel Macron.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Invité de Territoires d’Infos jeudi, le député LR de l’Yonne prévient, « la Constitution ne doit pas être un jouet présidentiel et donc la révision de la Constitution ne doit pas être une sorte de caprice d’Emmanuel Macron. » Aujourd’hui en discussion, la révision constitutionnelle voulue par le président prétend moderniser le fonctionnement des institutions.

Guillaume Larrivé veut « des parlementaires plus puissants notamment pour contrôler ce que fait le gouvernement. »

Lire aussi. Constitution : Larcher montre ses muscles sans fermer la porte à Macron

Guillaume Larrivé n’a pas de désaccord de principe et se dit même « favorable à la diminution du nombre de parlementaires. » Mais le député pose ses conditions, selon lui, cette réforme ne pourrait se faire que si les parlementaires obtiennent « plus de pouvoir (…) et qu’on ait toujours ce lien fondamental avec les Français. » Cette réforme représenterait « une évolution si elle permet plus d’efficacité et plus de liberté », selon le député.  

Lire aussi. Constitution : « Nous avons matière à travailler » avec Gérard Larcher, se « félicite » François de Rugy

Guillaume Larrivé prévient toutefois, « je dirais non à une régression qui en fait aggraverait le pouvoir présidentiel. » L’équilibre des pouvoirs dans une démocratie souvent qualifiée de présidentielle est au cœur des préoccupations. Si Guillaume Larrivé est « d’accord pour qu’on ait moins de parlementaires », il exige « des parlementaires plus puissants notamment pour contrôler ce que fait le gouvernement et pour évaluer les politiques publiques. »

Partager cet article

Dans la même thématique

« La Constitution ne doit pas être un jouet présidentiel », prévient Guillaume Larrivé
6min

Politique

« Nous allons entrer en résistance » : PS, PCF et Ecologistes unis au Sénat « face à une droite réactionnaire » sur le budget de la Sécu

Alors que la majorité sénatoriale de droite entend revenir sur les gains obtenus par la gauche à l’Assemblée sur le budget de la Sécurité sociale, à commencer par la suspension de la réforme des retraites, les sénateurs de gauche combattront « pied à pied », en dépit de leurs divergences sur la suspension. Mais face aux amendements des sénateurs de droite, qualifiés de « musée des horreurs », ils jouent groupés.

Le

« La Constitution ne doit pas être un jouet présidentiel », prévient Guillaume Larrivé
6min

Politique

Budget 2026 : Wauquiez et Retailleau affichent leur « ligne commune » et appellent Lecornu à prendre ses responsabilités

Alors que le Sénat s’apprête à démarrer l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, le patron des députés de droite, Laurent Wauquiez était reçu à la réunion de groupe des sénateurs LR pour passer le relais. L’occasion de s’exprimer d’une seule voix sur la position que compte défendre la droite sur les deux lois de finances, quitte à rendre un accord en commission mixte paritaire quasi impossible et faire resurgir la piste d’un recours au 49.3.

Le

Lyon : Global Cannabis March
3min

Politique

Budget de la Sécu : les sénateurs écologistes veulent créer une taxe sur le cannabis

Dans le cadre de l’examen du budget de la Sécu, les sénateurs écologistes veulent créer un droit d’accise sur la vente du produit stupéfiant. « Ça légalise le cannabis en réalité », explique le sénateur Thomas Dossus. De quoi rapporter près de « 3 milliards d’euros à l’Etat » et « assécher les réseaux ».

Le

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale
7min

Politique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale

À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.

Le