La cote de popularité d'Emmanuel Macron stagne à 29% en octobre, comme en septembre, tandis que celle d'Edouard Philippe bondit à 41%, gagnant 7 points en un mois, indique un sondage Ifop publié dimanche par le JDD.
Avec 29% de satisfaits et 70% de mécontents, le chef de l'Etat reste à son plus bas niveau depuis son élection, après une chute de 11 points depuis juin. L'effet d'un été et d'une rentrée plombés par l'affaire Benalla et les démissions de Nicolas Hulot et Gérard Collomb.
Les mécontents sont surtout présents chez les employés, les ouvriers et les retraités, quand les chefs d'entreprise, commerçants ou cadres sont les moins mécontents, sans pour autant être majoritairement satisfaits.
Au même moment de leur mandat, François Hollande totalisait 23% de satisfaits et Nicolas Sarkozy 43%.
Le Premier ministre en revanche compte désormais 41% de satisfaits contre 55% de mécontents, retrouvant quasiment sa cote de 42% de juin, après un recul à 34% en septembre.
Le Premier ministre Edouard Philippe à l'Assemblée nationales, le 17 octobre 2018 à Paris
AFP/Archives
Même au sein de La République en Marche, Edouard Philippe est devenu plus populaire qu'Emmanuel Macron, avec 91% de satisfaits contre 86% pour le chef de l'Etat, qui perd un point en un mois au sein de son propre parti.
L’enquête a été menée du 13 au 20 octobre auprès d’un échantillon de 1968 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député de Paris, Emmanuel Grégoire défend les négociations menées par le Parti socialiste avec le gouvernement sur le budget de la Sécurité sociale. Ce dernier croit à un la possibilité de nouer un compromis et de faire adopter le budget de la Sécu par l’Assemblée nationale.
Invité de la matinale de Public Sénat, le candidat socialiste à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, fustige la communication de Rachida Dati en vue des municipales. Il lui reproche notamment d’utiliser les moyens du ministère pour faire campagne. Le député de Paris affiche également sa confiance pour une union de la gauche, hors LFI, à Paris.
Lancée dans la bataille des municipales, la ministre de la Culture développe une stratégie remarquée en ligne, jonglant entre ses différentes fonctions et sa candidature à la mairie de Paris. De quoi s’attirer des critiques, alors que le Code électoral encadre la communication institutionnelle dans les six mois précédant le scrutin.
En parlant de « labellisation » des médias, qui serait faite par les journalistes et non l’Etat, Emmanuel Macron a suscité l’ire des médias du groupe Bolloré, comme du RN et des LR. Au point que l’Elysée réponde en vidéo pour démentir les « fausses informations », au risque de relancer la polémique. Sur le fond, le sujet divise. Le sénateur LR, Olivier Paccaud, va jusqu’à parler de « dérive totalitaire », quand la sénatrice PS, Sylvie Robert, salue les propos « salutaires » d’Emmanuel Macron.
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