La critique de Wauquiez sur les finances de Bordeaux laisse « paisible » Alain Juppé

La critique de Wauquiez sur les finances de Bordeaux laisse « paisible » Alain Juppé

Alain Juppé justifie l’endettement de la ville de Bordeaux par des « investissements productifs » mais il reconnaît qu’il en aurait « peut-être » fait moins, s’il avait su que François Hollande allait réduire fortement les dotations de l’Etat aux collectivités.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Il n’a pas cramé la caisse. Invité ce lundi de Territoires d’Infos sur Public Sénat, en partenariat avec la presse régionale, Alain Juppé a répondu aux critiques de Laurent Wauquiez sur la gestion des finances de sa commune de Bordeaux. Le président de LR avait déclaré devant des étudiants qu’Alain Juppé avait « cramé la caisse » de sa ville.

Il a justifié l’état d’endettement de Bordeaux par des investissements successifs comme la « Cité du vin », qui « va être amortie très vite » et contribue au « rayonnement touristique », ou encore « le stade ». « Ce sont des investissements productifs ». « Tout ceci me laisse paisible, même si je suis sensible à la critique » ajoute Alain Juppé.

Mais l’ancien premier ministre renvoie la faute sur la baisse des dotations décidée sous François Hollande. Candidat à la présidentielle, Alain Juppé promettait pourtant de 85 à 100 milliards d’euros d’économies, y compris sur les collectivités locales.

« Nous avons perdu des dizaines de millions d’euros du fait des coupes budgétaires drastiques opérées sur les collectivités locales. Il est vrai que si j’avais connu en 2008 ce qui allait se passer à partir de 2014, c'est-à-dire des baisses de dotation spectaculaires, peut-être nous n’aurions pas investi tout ce que nous avons investi. Mais je ne regrette pas. Aujourd’hui, nous faisons face » affirme Alain Juppé, qui souligne qu’aujourd’hui, la mairie fait « des économies partout ».

Dans la même thématique

Paris: French New Government Weekly Cabinet Meeting
4min

Politique

Agriculture : Michel Barnier annonce des prêts garantis et une aide de 75 millions d’euros, les éleveurs attendent de voir

En déplacement au Salon de l’élevage à Cournon d’Auvergne (Puy-de-Dôme), Michel Barnier a annoncé une aide de 75 millions d’euros pour les éleveurs de brebis victimes de la fièvre catarrhale ovine et des prêts garantis par l’Etat pour les exploitations en difficulté. Des mesures bienvenues pour les agriculteurs qui ne calment pas pour autant leur colère.

Le

Saint Ouen : Karime Boumrane new political movment France Humaine et Forte
8min

Politique

Glucksmann, Bouamrane, Delga : « Le crépuscule du macronisme peut faire espérer une reconstruction à gauche »

Karim Bouamrane qui lance son mouvement, Raphaël Glucksmann qui veut donner à Place publique une nouvelle dimension, sans oublier Carole Delga, tout ce qui gravite autour de la social-démocratie s’active et s’organise, en vue, déjà, de 2027. Mais avec un paradoxe : cette gauche anti-Mélenchon ne peut faire totalement sans LFI pour l’emporter.

Le

Politique

Dette : « la France fait partie des moins bons élèves » reconnait cette eurodéputée macroniste

Alors que la dette plombe l’économie de nombreux États européens, dont la France, les 27 doivent faire face à un immense défi de compétitivité et de croissance. 800 milliards d’euros d’investissement seraient nécessaires chaque année, selon le rapport rendu par Mario Draghi. Une équation impossible à résoudre ? Décryptage dans Ici l'Europe avec trois députés européens.

Le

La critique de Wauquiez sur les finances de Bordeaux laisse « paisible » Alain Juppé
3min

Politique

Immigration : « Il faut faire attention à ce que l’on dit sur ce sujet-là », s’agace Laurent Marcangeli après les propos de Bruno Retailleau

Au micro de Public Sénat, Laurent Marcangeli, le président du groupe Horizons à l'Assemblée nationale, a tenu à se démarquer des propos polémiques tenus par le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, sur l’immigration. Une situation qui en dit long sur les lignes de fracture qui traversent les soutiens au gouvernement.

Le