« La droite tient », assure Accoyer (LR)
Le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer, a assuré mardi, au lendemain de la nomination du juppéiste Edouard...

« La droite tient », assure Accoyer (LR)

Le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer, a assuré mardi, au lendemain de la nomination du juppéiste Edouard...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer, a assuré mardi, au lendemain de la nomination du juppéiste Edouard Philippe à Matignon, que "la droite tient", jugeant cependant que ce n'est "pas sain pour la démocratie".

Sur France 2, Bernard Accoyer a salué "un coup de maître" du chef de l'Etat. "L'approche du pouvoir par Emmanuel Macron, en écartant ses amis (...), ensuite le premier tour de l'élection présidentielle, (...) le fait que François Fillon ait été attaqué et finalement empêché d'arriver au 2e tour, ce qui se passe maintenant, tout cela est effectivement un bouleversement", a-t-il poursuivi. "Il est devant nous, mais la droite tient, même si un certain nombre de nos amis (...) peuvent se laisser tenter par l'appel du pouvoir".

"Tout cela ne nous paraît pas sain pour la démocratie", a affirmé M. Accoyer, soulignant que "nous sommes dans le temps des législatives". "Il faut parler du projet et non pas des personnes, des ralliements ou des campagnes de recrutement, de reclassement".

M. Accoyer a jugé qu'Edouard Philippe "s'est mis en dehors de notre famille politique, il a quitté lui-même notre mouvement". Il a indiqué que ce serait "très probablement" aussi le cas des personnalités LR qui pourraient être nommées mardi au gouvernement. "Il y a un bureau politique, nous en débattrons", a-t-il dit.

Pour les élections législatives des 11 et 18 juin, "Monsieur le Premier ministre ne va pas défendre ses amis politiques, il va défendre nos adversaires, vous comprenez bien qu'il y a un problème", a-t-il ajouté.

Le chef de file des députés LR, Christian Jacob a lui aussi exclu sur Radio classique une implosion de la droite, "parce que l'accord que nous avons passé avec l'UDI (pour les législatives, ndlr) est solide".

"Personne n'est dupe de la manoeuvre du président de la République en choisissant un Premier ministre de droite", a jugé le député-maire de Provins (4ème circonscription de Seine-et-Marne). "Vraisemblablement qu'il y aura un certain nombre de personnalités identifiées comme étant de droite qui vont rejoindre l'équipe gouvernementale", a-t-il ajouté, dénonçant "une politique à l'ancienne", "mitterandienne".

Mais "quel que soit le talent de ceux qui iront au gouvernement, ça ne change rien. ce qui change, c'est l'élection législative", a-t-il affirmé. "Le centre de gravité de la France a bougé, s'est déporté à droite mais si on veut avoir une politique assumée de droite et du centre, c'est à l'Assemblée nationale que ça se décide, ce n'est pas l'aventure individuelle de personnes, aussi respectables soient elles", a-t-il insisté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Accord du Mercosur : aubaine ou menace ?

Le 18 décembre, lors du Conseil européen à Bruxelles, les 27 devraient donner leur feu vert à l’accord commercial avec les pays du Mercosur. Prise en étau entre les droits de douanes américains et la Chine, l’Union européenne cherche de nouveaux débouchés pour son industrie et son agriculture. Mais certains pays, comme la France, craignent un dumping sur les prix et les normes environnementales. Alors l’accord avec le Mercosur est-il un bon deal pour l’UE ? « Ici l’Europe » ouvre le débat, avec les eurodéputés Saskia Bricmont (Les Verts/ALE, Belgique) et Charles Goerens (Renew, Luxembourg).

Le

« La droite tient », assure Accoyer (LR)
4min

Politique

« Il faut qu’autour des écoles, on n’ait pas de MacDo et de kebabs », déclare la sénatrice des Bouches-du-Rhône Brigitte Devésa

Le surpoids semble être la nouvelle épidémie du XXIè siècle. En France, près de la moitié de la population est concernée, constituant un véritable enjeu de santé publique. De quoi alerter le législateur qui entend renforcer les mesures de prévention et d’accompagnement sur le sujet. Axel De Tarlé reçoit la sénatrice Brigitte Devésa et le nutritionniste créateur du nutri-score Serge Hercberg pour en débattre dans l’émission Et la santé ça va ?.

Le

« La droite tient », assure Accoyer (LR)
5min

Politique

Budget de l’agriculture : le Sénat adopte des crédits en baisse, la gauche dénonce les coupes dans la transition écologique

Dans la nuit de vendredi à samedi, le Sénat a adopté les crédits de la mission agriculture du budget 2026. En prenant en compte les crédits européens, les dépenses fiscales et sociales, l’enveloppe allouée à l’agriculture s’élève à 25 milliards. Toutefois les crédits sont en baisse par rapport au dernier exercice effectivement exécuté en 2024. A gauche, les sénateurs ont dénoncé les fortes coupes dans la transition écologique.

Le

« La droite tient », assure Accoyer (LR)
2min

Politique

Dermatose des bovins : « Nous ne laisserons aucun éleveur seul », promet Annie Genevard

Alors que le Sénat examine les crédits de la mission agriculture du budget 2026, la ministre, Annie Genevard a assuré que l’Etat serait aux côtés des éleveurs de bovins touchés par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) et a réaffirmé la politique d’abattage de toutes les bêtes des foyers affectés et d’une vaccination élargie.

Le