La fermeture de Fessenheim est un « assassinat écologique » pour le RN
Le vice-président du Rassemblement national Jordan Bardella a estimé que l'arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim dans le...

La fermeture de Fessenheim est un « assassinat écologique » pour le RN

Le vice-président du Rassemblement national Jordan Bardella a estimé que l'arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim dans le...
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Le vice-président du Rassemblement national Jordan Bardella a estimé que l'arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin, prévu dans la nuit de vendredi à samedi, était "un assassinat écologique et énergétique".

"Plusieurs salariés ont fait savoir qu'ils refusaient d'enclencher cette procédure d'interruption, et, comment ne pas les comprendre dès lors qu'aucune explication rationnelle ne justifie cette décision entièrement idéologique", écrit le responsable du RN dans un communiqué.

"Alors que son âge élevé est souvent invoqué comme prétexte à sa fermeture, notamment du côté de l'Allemagne qui fait pression depuis des années en ce sens, le site de Fessenheim ne présente en effet aucune faille de sécurité", soutient l'eurodéputé.

"Emmanuel Macron engage la France sur la voie d'une dénucléarisation de sa production électrique, alors que cette source d'énergie (...) en plus d’être peu chère, s’avère quasiment décarbonée", ajoute M. Bardella, pour qui "l'éolien ou le photovoltaïque ne constituent pas aujourd’hui des substituts crédibles et suffisants"

Le responsable d'extrême droite demande "de ne pas fermer Fessenheim et d’engager un vaste programme de renouvellement et de modernisation de l’ensemble du parc nucléaire français".

Les salariés de Fessenheim font monter la pression, menaçant de braver les instructions de la direction pour retarder l'arrêt du réacteur n°1 de la doyenne des centrales nucléaires françaises, prévu dans la nuit de vendredi à samedi.

L'opération est censée débuter vendredi à 20H30 et s'achever aux alentours de 02H00 samedi matin. Elle mettrait un point final à des années de remous, de débats et de reports sur le sort de la centrale alsacienne, bâtie dans les années 1970 tout près de la frontière avec l'Allemagne.

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