Paris: Melenchon, Chikirou and Bompard arriving at the National Assembly
Jean Luc Melenchon (Lfi) and Manuel Bompard (Lfi) arriving at the National Assembly in Paris on July 9, 2024//01JACQUESWITT_melenchon008/Credit:Jacques Witt/SIPA/2407091739

La France Insoumise «  suspend » les négociations du NFP pour Matignon, accusant le PS de « blocage »

Dans un communiqué de ce lundi après-midi, la France Insoumise annonce se retirer des négociations. La gauche ne parvient pas à s’accorder sur le nom d’un candidat du Nouveau Front Populaire à envoyer à Matignon. Les Insoumis se refusent à une reprise des discussions tant qu’une candidature unique pour la présidence de l’Assemblée n’a pas été décidée. Très critique envers le Parti Socialiste, le communiqué l’accuse de « mettre un veto à toute candidature issue du Nouveau Front Populaire, dans le seul but d’imposer la sienne ».
Mathilde Nutarelli

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La France Insoumise, dans un communiqué publié ce lundi 15 juillet dans l’après-midi, se retire des discussions du Nouveau Front Populaire sur la composition d’un gouvernement, « tant que la candidature unique à l’Assemblée nationale ne sera pas acquise et que le vote n’aura pas eu lieu », mettant un coup d’arrêt aux négociations sur le nom d’un potentiel Premier ministre de gauche après le second tour des législatives du 7 juillet. Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon accuse le Parti Socialiste de « mettre un veto à toute candidature issue du Nouveau Front Populaire, dans le seul but d’imposer la sienne ». Ce week-end, le nom de la communiste et néanmoins proche de Jean-Luc Mélenchon, Huguette Bello, mettait d’accord insoumis et communistes. Le Parti Socialiste l’a rejeté, après une réunion de son conseil national.

Ce matin, sur France 2, Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, proposait de trouver une personnalité issue de la société civile pour « avancer ensemble ». Une proposition rejetée en bloc par la France Insoumise dans son communiqué, « quelles garanties seraient données pour la mise en œuvre du programme du Nouveau Front Populaire ? », peut-on lire.

Alors que l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale a lieu ce jeudi 18 juillet et qu’aucun nom pour Matignon n’émerge, les relations entre les composantes de la gauche semblent enrayées.

Partager cet article

Pour aller plus loin

Dans la même thématique

Bruno Retailleau, au banc des ministres dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, ce lundi 8 septembre 2025.
5min

Politique

Chute de Bayrou : la droite prise au piège de son rapprochement avec les macronistes

Les députés LR, pourtant membres du bloc gouvernemental, se sont divisés au moment de voter la confiance à François Bayrou, ce lundi après-midi à l’Assemblée nationale. Une situation qui trahit les hésitations de la droite à moins de deux ans de la présidentielle, tiraillée entre ses aspirations gouvernementales et la crainte d’être « sanctionnée dans les urnes au titre du macronisme ».

Le

Paris : Tv Interview of Francois Bayrou
8min

Politique

Après la chute du gouvernement Bayrou, le bloc central penche pour un membre… du bloc central

Pour les parlementaires du bloc central, l’après s’écrit toujours du côté du bloc central, malgré la chute de François Bayrou. « Les socialistes nous sanctionnent et il faudrait le lendemain matin les soutenir ? » s’étonne le président de l’UDI, Hervé Marseille. « Le chef de l’Etat doit nommer un premier ministre rapidement », pense le sénateur Renaissance, François Patriat, mettant en garde sur les « difficultés à avoir un budget dans les temps ».

Le

French Prime Minister Francois Bayrou delivers a speech and seeks a vote of confidence this Monday at the National Assembly
4min

Politique

Vote de confiance : l’Assemblée nationale se prononce contre, entraînant la chute du gouvernement Bayrou

Sans surprise, les députés ont voté contre la confiance réclamée par François Bayrou à l’Assemblée. Un pari perdu pour le premier ministre, qui entraîne sa démission, plongeant le pays dans une nouvelle ère d’instabilité. Les regards sont désormais braqués vers l’Elysée. Emmanuel Macron doit nommer un nouveau premier ministre. A moins qu’il ne décide de dissoudre à nouveau…

Le