La France a rappelé son ambassadeur en Italie pour "des consultations" après une série de "déclarations outrancières" et "d'attaques" sans "précédent" de responsables italiens, a annoncé jeudi le ministère français des Affaires étrangères.
"La France a fait, depuis plusieurs mois, l'objet d’accusations répétées, d’attaques sans fondement, de déclarations outrancières que chacun connaît et peut avoir à l’esprit", a déclaré la porte-parole du Quai d'Orsay dans un communiqué.
"Cela n’a pas de précédent, depuis la fin de la guerre (...) Les dernières ingérences constituent une provocation supplémentaire et inacceptable", a ajouté Agnès von der Mühll.
La rencontre mardi en France du vice-Premier ministre italien Luigi Di Maio, chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), avec des "gilets jaunes", mobilisés depuis plus semaines contre le président Emmanuel Macron, a fait déborder le vase.
M. Di Maio a annoncé sur les réseaux sociaux avoir rencontré des responsables des "gilets jaunes", en concluant: "Le vent du changement a franchi les Alpes. Je répète: le vent du changement a franchi les Alpes".
Cette rencontre a fait suite à une série de propos d'une rare violence de M. Di Maio comme du ministre de l'Intérieur Matteo Salvini, patron de l'extrême droite italienne, à l'encontre de l'exécutif français.
Le vice-Premier ministre italien Luigi Di Maio à Rome, le 22 janvier 2019
AFP/Archives
Matteo Salvini, patron de la Ligue et homme fort du gouvernement italien, a ainsi dit espérer que le peuple français se libère bientôt d'un "très mauvais président", des propos totalement inédits entre responsables de pays fondateurs de l'UE.
"Avoir des désaccords est une chose, instrumentaliser la relation à des fins électorales en est une autre", a poursuivi la porte-parole.
Matteo Salvini tente d'organiser un front européen de l'extrême droite contre les pro-européens incarnés notamment par le chef de l'Etat français en vue du scrutin du 26 mai.
"La campagne pour les élections européennes ne saurait justifier le manque de respect de chaque peuple ou de sa démocratie", a souligné Agnès von der Mühll.
"Tous ces actes créent une situation grave qui interroge sur les intentions du gouvernement italien vis-à-vis de sa relation avec la France", a-t-elle insisté.
Les décisions de Donald Trump d’augmenter les droits de douane ont bouleversé les marchés financiers. Pascal Lamy, ancien directeur de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), président du Forum de Paris sur la paix, et coordinateur des instituts Jacques Delors, analyse le phénomène sur le plateau d’Ici L’Europe, interrogé par Caroline de Camaret.
Comment est-il possible de continuer à payer une eau polluée au même prix qu’une eau potable ? C’est l’histoire que nous raconte Julien Lebassard, 39 ans, habitant de Saint-Martin-le-Bouillant, en Normandie. Un témoignage édifiant qu’il livre dans l’émission Dialogue citoyen animée par Quentin Calmet.
Alors que la grève se profile à la SNCF pour le pont du 8 mai, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, soutient toujours le texte du centriste Hervé Marseille, dont il était rapporteur, qui encadre le droit de grève lors des départs en vacances ou jours fériés. « On tirera les enseignements, une fois ce conflit passé, de ce qui peut être amélioré », soutient le ministre. Mais « à court terme, la PPL n’est pas inscrite à l’ordre du jour », selon son entourage.
Les 100 jours de présidence Trump n’ont pas échappé à l’un des plus fins observateurs du gouvernement américain. Le sénateur de l’Allier, Claude Malhuret ( Horizons ) compare la politique menée par le président américain à une “farce sinistre”.