La France s'est engagée à accueillir trente "réfugiés" parmi la centaine de migrants qui vont pouvoir débarquer mercredi en Italie, après avoir été bloqués une semaine sur le Gregoretti, un navire des garde-côtes italiens, a annoncé à l'AFP le ministère de l'Intérieur.
Après un accord européen, cinq Etats membres (la France, l'Allemagne, le Portugal, le Luxembourg et l'Irlande) et l'Eglise italienne ont accepté de prendre en charge ces migrants partis de Libye sauvés en mer.
Le ministre français de l'Intérieur Christophe Castaner "a donné son accord" pour que "trente personnes, des réfugiés et non des migrants économiques", soient accueillis en France dans les prochains jours, a indiqué son ministère.
Dans cette optique, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) se rendra en Italie dans "quelques jours".
La France, précise-t-on au ministère, est "le pays qui accueille le plus sur cette méthode", à savoir après des débarquements de migrants sur les côtes européennes.
Après avoir pris la mer à bord de deux embarcations distinctes, 140 migrants avaient été repérés par des pêcheurs et secourus par les garde-côtes italiens jeudi soir, le jour où plus de 110 autres ont disparu dans un naufrage au large de la Libye.
Localisation des décès de migrants autour de la Méditerranée, par année, depuis 2014
AFP/Archives
Ils avaient ensuite été transférés sur le Gregoretti, un ravitailleur des garde-côtes, qui a accosté dans la nuit de samedi à dimanche en Sicile.
Une poignée de migrants, dont 15 mineurs, avaient pu débarquer mais la majorité était restée bloquée à bord. Avant de donner son accord pour un prise en charge, Paris a "exigé que l'Italie elle-même accueille" certains de ces migrants.
La semaine dernière, quatorze pays européens ont donné leur accord, dont huit "de manière active", pour mettre en œuvre un "mécanisme de solidarité" visant à se répartir les migrants secourus en Méditerranée.
L'objectif de cette réunion était, selon une source proche du dossier, "de trouver en septembre à Malte un accord avec une dizaine de pays, entre 12 et 15, sur un mécanisme permettant d'assurer plus d'efficacité et plus d'humanisme dans les débarquements de migrants en Méditerranée".
L’heure est à l’urgence pour les Européens. Dans un climat mondial tendu, avec les décisions américaines de ne plus participer massivement à la protection des Européens, les dirigeants des États membres de l’Union convergent vers l’idée d’une défense européenne commune, et surtout, d’un réarmement massif. À quoi correspondent les 800 milliards promis par la Commission européenne ? Pour quels achats ? Quid de l'élargissement de dissuasion nucléaire française aux autres pays européens ? Caroline de Camaret et Alexandre Poussart ouvrent le débat dans Ici l’Europe avec l’eurodéputé français Bernard Guetta, et l’Allemande Hannah Neumann du parti des Verts.
La proposition de loi des députés écologistes, adoptée en février à l’Assemblée nationale, sera inscrite dans le prochain espace réservé de leurs homologues sénateurs. Inspiré des travaux de l’économiste Gabriel Zucman, le texte instaure un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des « ultra-riches ». Ses chances d’adoption au Sénat sont très minces, mais ses partisans espèrent convaincre.
Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale évoque la possibilité de déposer une motion de censure contre le gouvernement. Néanmoins, LFI souhaite déposer le texte avec les écologistes et les communistes.
Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel revient sur la réunion à Bercy pour financer l’industrie de la défense. Si l’insoumis reconnaît une réflexion nécessaire, il estime cependant que la Russie ne représente pas une menace existentielle pour la France. Par ailleurs, le député demande au gouvernement d’organiser un débat avec vote au Parlement sur le sujet du réarmement.