La France veut contribuer à faire reconnaître le génocide arménien
La France entend contribuer à la reconnaissance du génocide arménien comme un crime contre l'humanité et "ne se laissera...

La France veut contribuer à faire reconnaître le génocide arménien

La France entend contribuer à la reconnaissance du génocide arménien comme un crime contre l'humanité et "ne se laissera...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La France entend contribuer à la reconnaissance du génocide arménien comme un crime contre l'humanité et "ne se laissera impressionner par aucun mensonge", a affirmé Edouard Philippe lors des commémorations du génocide mercredi à Paris.

Depuis 2001, "la France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915", a rappelé le Premier ministre qui présidait les cérémonies en présence d'élus et de diplomates.

Pour entretenir le souvenir et la connaissance historique, Emmanuel Macron s'était par ailleurs engagé en février dernier à ce que le 24 avril devienne la journée de commémoration annuelle du génocide. En instaurant cette journée, "la France entend contribuer à faire reconnaître le génocide arménien comme un crime contre l’humanité, contre la civilisation", a déclaré Edouard Philippe.

"Elle ne se laissera impressionner par aucun mensonge, par aucune pression. Ce que nous recherchons, c’est l’exactitude historique et la réconciliation", a-t-il poursuivi.

Mercredi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a fustigé ceux qui "donnent des leçons" à la Turquie à propos du "génocide arménien", notamment la France qu'il a accusée d'être responsable du génocide au Rwanda.

D’avril 1915 à juillet 1916, "un million et demi d’Arméniens" ont été tués au sein de l'empire ottoman, a rappelé pour sa part Edouard Philippe.

Evoquant les récents attentats meurtriers au Sri Lanka et en Nouvelle-Zélande, il a déploré que "des hommes, des femmes et des enfants ont été visés et tués pour ce en quoi ils croyaient, pour ce qu’ils étaient".

"Rien n’est plus opposé aux valeurs fondamentales de la France", a-t-il affirmé, soulignant que Paris suit en particulier "avec beaucoup de vigilance, le sort des chrétiens d’Orient dont l’existence et la civilisation subissent des assauts répétés".

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

La France veut contribuer à faire reconnaître le génocide arménien
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le