La gifle reçue par Valls est « inadmissible » pour Marine Le Pen

La gifle reçue par Valls est « inadmissible » pour Marine Le Pen

La gifle reçue mardi par Manuel Valls à Lamballe est "inadmissible", a déclaré Marine Le Pen, qui a dénoncé un geste "honteux en...
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La gifle reçue mardi par Manuel Valls à Lamballe est "inadmissible", a déclaré Marine Le Pen, qui a dénoncé un geste "honteux en démocratie" en marge d'une visite en Moselle sur le thème de l'économie, mercredi.

"C'est évidemment absolument inadmissible de voir ces gestes de violence", a déclaré la candidate du FN à l’Élysée, ajoutant immédiatement que "la gauche, de manière générale, a toujours eu beaucoup de complaisance à l'égard de violences effectuées par l'extrême gauche contre ses opposants politiques".

"Je condamne et j'ai toujours condamné ce type d'agissement", un geste "honteux en démocratie", et ce "quelle que soit la personne qui en est victime. Et je regrette que souvent la gauche s'en réjouit quand ce sont les adversaires qui en sont victimes, et s'en plaint quand ce sont eux qui en sont victimes", a ajouté Mme Le Pen, accusant le "laxisme" des gouvernements précédents.

"Nous continuerons à condamner de la manière la plus ferme les violences qui sont exercées contre les responsables politiques quels qu'ils soient", a-t-elle encore dit.

Par ailleurs, Marine Le Pen affirme que Trump et May "appliquent" son programme.

Le président élu américain Donald Trump et la Première ministre britannique Theresa May "appliquent le programme de Marine Le Pen", a jugé la candidate à l’Élysée mercredi, toujours lors de sa visite en Moselle sur le thème du protectionnisme économique.

"Il faut faire du patriotisme économique, il faut faire du protectionnisme intelligent", un programme que "M. Trump est en train d’appliquer aux États-Unis, que Mme May est en train d’appliquer", a lancé la candidate frontiste. "En réalité, ils sont en train d'appliquer le programme de Marine Le Pen".

"Et ça marche très bien puisque en un tweet Donald Trump a réussi à obtenir plus de relocalisations aux États-Unis que MM. Sarkozy et Hollande en 10 ans de mandat", a-t-elle ajouté, en référence à un tweet du président élu américain qui aurait convaincu Ford de ne pas investir au Mexique et de relocaliser les emplois prévus aux États-Unis.

Mme Le Pen était en déplacement à Behren-lès-Forbach, en Moselle, accompagnée du vice-président du FN, Florian Philippot, afin de visiter une entreprise de fabrication de fenêtres dirigée par un candidat FN aux législatives.

A quelques kilomètres des frontières avec l'Allemagne et le Luxembourg, Marine Le Pen a rappelé qu'elle souhaitait sortir de l'euro, monnaie unique coupable, selon elle, de la perte de compétitivité de la France.

Interrogée sur l'avenir des dizaines de milliers de frontaliers en cas de retour aux frontières et à l'euro, Mme Le Pen a répondu: "Avoir des frontières, ce n'est pas ériger un mur de barbelés (...) c'est un acte de souveraineté qu'ont 95% des pays du monde".

Que se passerait-il si chacun revenait à ses monnaies ? "Nous serions extrêmement compétitifs à l'égard de l'Allemagne", a affirmé Marine Le Pen, car "notre perte de compétitivité à l'égard de l'Allemagne est liée a une chose, c'est précisément à cette monnaie unique".

Interrogée sur son invitation à venir s'exprimer devant les membres du Medef par le patron de l'organisation patronale Pierre Gattaz, la candidate a expliqué qu'elle serait "ravie d'aller lui expliquer le programme économique" du Front national.

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