Edouard Philippe a estimé mercredi que la grève à la RATP et à la SNCF contre la réforme des retraites était "sans issue" et "n'avait que trop duré", au terme d'un séminaire gouvernemental à l'Elysée.
"Je ne serai satisfait qu'au moment où l'ensemble des usagers de la SNCF au niveau national et l'ensemble des usagers des transports en public, au niveau de l'Île-de-France, auront retrouvé le cours d'une vie normale", a ajouté le Premier ministre.
"J'ai observé que la mobilisation dans la grève diminuait et je m'en réjouis évidemment", a poursuivi le Premier ministre, rappelant être resté "constant et ferme sur la suppression des régimes spéciaux".
M. Philippe a ajouté qu'il recevrait mercredi après-midi les dirigeants de la SNCF Jean-Pierre Farandou et de la RATP Catherine Guillouard pour "un point précis sur le dialogue social et la reprise du travail" dans les deux entreprises.
Interrogé sur la contestation d'autres catégories comme les dockers et les avocats, M. Philippe a dit avoir "bon espoir", en "expliquant les vertus du système universel et en montrant toute la souplesse dont il est capable, de dépasser cette phase d'opposition initiale et de pouvoir travailler en bonne intelligence avec les organisations syndicales, les représentants de ces professions et le Parlement".