Politique
Le fondateur de la France Insoumise a consacré une note de blog le 14 août à la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine et aux négociations de paix en Ukraine où il charge l’OTAN et à l’Union européenne.
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Par Public Sénat
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« La CSG, c’est une marque présidentielle, il va falloir l’assumer, mais il faut en mesurer les conséquences. » Gérard Larcher, invité de Territoires d’Infos, analyse la hausse de ce prélèvement comme un marqueur de campagne d’Emmanuel Macron, et comme une décision extrêmement sensible. « Il y a cinq milliards de prélèvements en plus qui vont toucher tous les Français, et particulièrement, on l’a dit, les retraités », reproche le président du Sénat.
Se disant « très attaché à l’équité entre les citoyens », Gérard Larcher considère que le gouvernement ne doit pas faire un geste seulement pour les salariés du secteur privé, qui seraient compensés avec la baisse de cotisations sociales. Il faudrait « compenser pour les fonctionnaires et pour les autres Français », insiste-t-il. Sans quoi, « cette approche peut créer des injustices ».
L’examen du projet de budget 2018 n’a pas encore officiellement débuté au Sénat, mais déjà Gérard Larcher s’inquiète de voir « beaucoup de zones de flou », notamment sur les collectivités territoriales. Les « équilibres » du budget sont aussi matière à critique, pour le président du Sénat.
« Vous voyez bien que les baisses d’impôts, ce sont essentiellement les engagements que François Hollande avait pris en quelque sorte en viager, et que le gouvernement doit honorer », considère Gérard Larcher, qui pointe parallèlement des « hausses d’impôt plus importantes » :
« Je pense à la fiscalité écologique : plus un milliard par rapport au discours de politique générale. »
Considérant qu’un projet de budget doit fournir des « éléments pour la croissance », Gérard Larcher dénonce les ajustements sur l’ISF, en particulier sur la taxation des yachts. « Qu’on finisse de tuer nos chantiers navals. Il faut savoir ce que l’on veut aussi », déplore-t-il.
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