La justice refuse à nouveau la remise en liberté de Patrick Balkany
La cour d'appel de Paris a rejeté lundi la troisième demande de mise en liberté du maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany,...

La justice refuse à nouveau la remise en liberté de Patrick Balkany

La cour d'appel de Paris a rejeté lundi la troisième demande de mise en liberté du maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La cour d'appel de Paris a rejeté lundi la troisième demande de mise en liberté du maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany, incarcéré depuis près de trois mois après ses condamnations successives pour fraude fiscale et blanchiment.

La cour a jugé sa demande "recevable" mais "non fondée". L'élu de 71 ans comparaîtra donc détenu à son procès en appel pour fraude fiscale, qui débute mercredi à Paris.

"Le maintien en détention de Patrick Balkany est ordonné", a indiqué le président, sans expliquer les motivations de la cour. Le baron des Hauts-de-Seine, qui a refusé d'être extrait de sa cellule de la maison d'arrêt de la Santé, n'était pas présent au délibéré.

"Je ne comprends pas cette décision", a aussitôt réagi l'avocat de M. Balkany, Romain Dieudonné. "M. Balkany va comparaître détenu devant la cour (d'appel), ce qui est encore une fois totalement inhabituel et véritablement insolite dans un dossier de cette nature", a-t-il déclaré à la presse à la sortie de l'audience.

Pour son ancrage dans une "délinquance fortement rémunératrice", Patrick Balkany a été condamné deux fois: à quatre ans de prison pour fraude fiscale avec incarcération immédiate le 13 septembre, puis à cinq ans de prison pour blanchiment aggravé avec un nouveau mandat de dépôt le 18 octobre.

La cour d'appel avait fait droit à sa première demande de mise en liberté, dans le dossier fraude fiscale, plaçant l'élu sous un contrôle judiciaire sévère à la condition du paiement préalable d'une caution de 500.000 euros.

Elle avait en revanche rejeté sa deuxième demande de libération, déposée dans le dossier blanchiment, notamment "pour prévenir l'exercice d'une concertation entre les personnes mises en cause, qu'elles soient appelantes ou relaxées".

Lundi dernier, Patrick Balkany avait demandé d'une part sa libération et d'autre part un abaissement de sa caution, "disproportionnée par rapport aux revenus" du couple et fixée après une évaluation "parfaitement démesurée" de ses biens, selon son avocat.

L'accusation s'était opposée à toutes ces demandes, relevant que la défense n'avait apporté "aucun élément nouveau" dans ce dossier.

Partager cet article

Dans la même thématique

La justice refuse à nouveau la remise en liberté de Patrick Balkany
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le

Paris : Preparations for the handover ceremony of the new Prime minister
3min

Politique

Quels sont les avantages dont bénéficient les anciens Premiers ministres et ministres ?

Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.

Le