La mairie de Lyon refuse une salle pour accueillir Christiane Taubira

La mairie de Lyon refuse une salle pour accueillir Christiane Taubira

La mairie de Lyon a refusé de prêter une salle pour accueillir l'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira qui devait y...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La mairie de Lyon a refusé de prêter une salle pour accueillir l'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira qui devait y présenter son dernier livre, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Organisée par la Librairie du Tramway, située dans le IIIe arrondissement, la rencontre-débat prévue avec Mme Taubira a enregistré "450 inscriptions en trente-six heures", selon son gérant Romain Vachoux, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

"On a sollicité la mairie du IIIe car la librairie est trop petite pour recevoir autant de personnes", explique le responsable, qui aura dans un premier temps l'accord de la salle des Rancy, une des Maisons des jeunes et de la culture (MJC) lyonnaises, pour organiser l'événement. Avant que la mairie de Lyon ne donne son veto.

"Quand on demande la location d'une salle municipale, on est soumis à des règles", fait valoir un porte-parole de la mairie, qui évoque la période de pré-campagne électorale, soit "six mois avant l'élection, durant laquelle on redouble de prudence sur les demandes touchant au politique".

Compte-tenu du "soutien affiché depuis le 2 mars par Mme Taubira au candidat socialiste Benoît Hamon" et "comme il y a un débat, ce n'est pas seulement une signature de livre", ajoute-t-il. "Il faut que ce soit déclaré comme un meeting et que cela rentre dans les comptes de campagne du candidat".

Tout en disant "comprendre la position de la mairie", M. Vachoux estime que cette rencontre entre des lecteurs et Mme Taubira relève non pas d'un meeting politique mais "d'un débat autour de la philosophie politique".

"Mme Taubira ne fait pas partie de l'équipe de M. Hamon", souligne-t-il.

L'ancienne ministre, dont le livre "Nous habitons la Terre" est paru fin février, sera finalement accueillie samedi dans une salle de l'université Lyon-II, dans le VIIe arrondissement.

Le maire socialiste de Lyon Gérard Collomb et nombre de ses adjoints comptent parmi les plus fervents soutiens à Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle.

Dans la même thématique

La mairie de Lyon refuse une salle pour accueillir Christiane Taubira
3min

Politique

Dissuasion nucléaire française élargie : « Impossible d’imaginer qu’il y ait 27 doigts sur un bouton »  pour Bernard Guetta

L’heure est à l’urgence pour les Européens. Dans un climat mondial tendu, avec les décisions américaines de ne plus participer massivement à la protection des Européens, les dirigeants des États membres de l’Union convergent vers l’idée d’une défense européenne commune, et surtout, d’un réarmement massif. À quoi correspondent les 800 milliards promis par la Commission européenne ? Pour quels achats ? Quid de l'élargissement de dissuasion nucléaire française aux autres pays européens ? Caroline de Camaret et Alexandre Poussart ouvrent le débat dans Ici l’Europe avec l’eurodéputé français Bernard Guetta, et l’Allemande Hannah Neumann du parti des Verts.

Le

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches
6min

Politique

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches

La proposition de loi des députés écologistes, adoptée en février à l’Assemblée nationale, sera inscrite dans le prochain espace réservé de leurs homologues sénateurs. Inspiré des travaux de l’économiste Gabriel Zucman, le texte instaure un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des « ultra-riches ». Ses chances d’adoption au Sénat sont très minces, mais ses partisans espèrent convaincre.

Le

La mairie de Lyon refuse une salle pour accueillir Christiane Taubira
3min

Politique

Réarmement : « Je pense que la Russie n’est pas une menace pour le territoire français », estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel revient sur la réunion à Bercy pour financer l’industrie de la défense. Si l’insoumis reconnaît une réflexion nécessaire, il estime cependant que la Russie ne représente pas une menace existentielle pour la France. Par ailleurs, le député demande au gouvernement d’organiser un débat avec vote au Parlement sur le sujet du réarmement.

Le