La popularité d'Emmanuel Macron (-5) et d’Édouard Philippe (-7) est en forte baisse en janvier et repasse en dessous de la barre des 50%, selon un sondage BVA diffusé mercredi.
Avec 47% de "bonnes opinions", le chef de l’État perd la moitié de ses gains enregistrés fin 2017 et 48% (+3) des Français interrogés ont désormais une "mauvaise opinion" de lui.
Selon BVA, l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes a notamment entraîné une forte baisse de popularité d'Emmanuel Macron auprès des habitants de l'ouest de la France.
La chute est encore plus sévère pour le Premier ministre, qui perd 7 points à 45% et retrouve sensiblement son niveau du mois d'octobre. 48% (+4) des personnes interrogées ont désormais une "mauvaise opinion" d’Édouard Philippe en tant que chef du gouvernement, selon cette enquête pour La Tribune et Orange.
Nicolas Hulot (39%, -1), Xavier Bertrand (35%, +3) et Alain Juppé (33%, =) sont en tête des personnalités dont les Français souhaitent qu'elles aient davantage d'influence. Ils devancent Bruno Le Maire (31%, +3), François Baroin (30%, -2) et Jean-Yves Le Drian (29%, -5).
Le Premier ministre Edouard Philippe, le 30 janvier 2018 à Paris
AFP
Quatre Français sur dix (41%, -6) ont par ailleurs une bonne opinion de La République en Marche, pourtant en net recul. Les Républicains perdent 2 points à 27%, La France insoumise (27%), Debout la France (25%) et le Front national (24%) sont stables et le Parti socialiste perd 2 points à 16%.
Enquête réalisée en ligne du 29 au 30 janvier auprès de 1.101 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.
Le 81e congrès du PS, à Nancy, qui a vu Olivier Faure être réélu, a été marqué par la division des socialistes sur le rapport à LFI, au point d’éclipser les questions de fond. Le parti sort divisé. Mais il doit maintenant aborder les municipales et préparer son projet pour 2027.
Nicolas Mayer-Rossignol et Olivier Faure, réélu premier secrétaire du PS, ne sont pas parvenus à un accord pour intégrer toutes les sensibilités politiques dans la direction. Le maire de Rouen sera avec ses amis dans une minorité qui entendra faire entendre sa voix, avec à la clef un parti toujours coupé en deux.
La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.