La popularité d'Emmanuel Macron et d'Edouard Philippe a légèrement progressé (+2 points) en juillet par rapport à juin, à respectivement 32% et 36%, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche.
68% de Français restent cependant mécontents de l'action du président de la République, et 62% de celle de son chef de gouvernement (+1 point pour chacun). Tous les sondés ont un avis concernant le président, alors que 3% ne se prononçaient pas le mois dernier, et la part d'indécis concernant le chef du gouvernement a réduit aussi.
Dans le détail, Emmanuel Macron enregistre ses plus forts taux de satisfaction auprès des cadres et professions intellectuelles supérieures (44%, +4 points), ainsi qu'auprès des commerçants, artisans et chefs d'entreprise (38%, stable). Ses scores les plus bas sont auprès des ouvriers (21%, +2 points), des employés et des professions intermédiaires (27% et 28%).
La popularité du chef de l'Etat telle que mesurée par le JDD a été à son plus bas en décembre 2018 (23%), au plus fort de la crise des "gilets jaunes". Elle a commencé de se redresser en janvier (27%) et poursuit lentement depuis dans cette tendance: 28% d'opinions positives en février, 29% en mars et en avril, 30% en mai et en juin, 32% en juillet.
Le Premier ministre Edouard Philippe, le 18 juillet 2019 à l'Hôtel Matignon, à Paris
AFP
S'il fait logiquement le plein auprès des sympathisants du parti présidentiel LREM (95% d'approbation), et obtient de bons scores auprès des électeurs centristes du MoDem (74%) et de l'UDI (38%, -7 points), sa popularité décroît ensuite rapidement chez les sympathisants LR (34%), EELV (27%), et PS (25%, +4 points). Les électeurs les moins nombreux à approuver son action sont ceux de LFI (10%, +6 points) et du RN (7%).
Enquête réalisée en ligne les 17 et 18 juillet, selon la méthode des quotas auprès d’un échantillon de 996 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
Fruit d’un groupe de travail d’une trentaine de sénateurs, Les Républicains du Sénat formulent 17 recommandations destinées à lutter contre l’entrisme islamisme. Des mesures comme l’interdiction du port du voile pour les accompagnatrices scolaires ou des mineures que la droite défend depuis plusieurs années.
Après le rejet « attendu » du budget par les députés, le premier ministre a pris la parole. Espérant toujours un vote favorable au terme de la procédure, il va de nouveau s’entretenir avec les groupes politiques. Il met les difficultés rencontrées sur le compte de la « stratégie électorale » et du « cynisme » de certains « candidats à la présidentielle ».
Au nom de la liberté de prescription des médecins, les sénateurs ont supprimé, lundi, la limitation à un mois des arrêts de travail, votée à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Invité de la matinale de Public Sénat, le rapporteur général de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, Philippe Juvin, a appelé à un « compromis sur le texte global » avec les socialistes. Pour se faire, il compte bien mettre la suspension de la réforme des retraites dans la balance même s’il assure que c’est une « erreur ».
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Budget de la sécurité sociale : le Sénat instaure un bonus/malus pour les hôpitaux
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