Credit: Photo by Tom Nicholson/Shutterstock (14253309y)
Remaniement : Elisabeth Borne a démissionné
Après un peu moins d’un an et huit mois passés à Matignon, Élisabeth Borne a remis sa démission au président de la République, hier. Pour lui succéder, Gabriel Attal semble tenir la corde.
Son sort était suspendu depuis plusieurs jours, sinon plusieurs semaines, c’est désormais officiel, Élisabeth Borne met un terme à un an et presque huit mois passés à la tête de Matignon. À la recherche d’une nouvelle impulsion pour son deuxième quinquennat, après la séquence difficile de la loi immigration, Emmanuel Macron a fait le choix de renouveler la tête du gouvernement.
Sur X (ex-Twitter), le chef de l’État a remercié Élisabeth Borne pour son action : « Votre travail au service de notre Nation a été chaque jour exemplaire. Vous avez mis en œuvre notre projet avec le courage, l’engagement et la détermination des femmes d’État », a-t-il écrit.
Dans sa lettre de démission, elle a indiqué qu’il était « plus que jamais nécessaire de poursuivre les réformes », selon l’AFP. Un communiqué de l’Élysée précise qu’elle assure, « avec les membres du gouvernement, le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination du nouveau gouvernement ».
« Plus de cinquante lois qui répondent aux défis de notre pays et aux préoccupations des Français »
Affaiblie par sa majorité relative à l’Assemblée nationale, l’action d’Élisabeth Borne a été marquée par un nombre record d’usages du 49.3 depuis Michel Rocard (23 au total). C’est sous son autorité qu’a été menée la réforme des retraites, mais aussi la récente loi immigration, qui a fracturé la majorité présidentielle.
Dans sa lettre, la Première ministre démissionnaire se félicite d’avoir fait adopter ces deux textes « dans des conditions inédites au Parlement », de même que les textes budgétaires mais aussi « plus de cinquante lois qui répondent aux défis de notre pays et aux préoccupations des Français ». « Hors textes financiers, nous avons su bâtir des majorités de projet dans l’esprit de dépassement de votre élection en 2017 », affirme celle qui a affronté près d’une trentaine de motions de censure depuis mai 2022.
Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.
La commission des affaires sociales du Sénat a examiné ce 15 novembre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, transmis mercredi. Les rapporteurs veulent faire table rase de nombreuses modifications faites par les députés, qui ont aggravé le déficit de 17,5 à 24 milliards d’euros.
Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.
Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.
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