Meurtre de Lola : « Est-ce que l’indignité c’est ceux qui posent des questions ? » réplique Bruno Retailleau

Meurtre de Lola : « Est-ce que l’indignité c’est ceux qui posent des questions ? » réplique Bruno Retailleau

Le président du groupe LR, Bruno Retailleau, a réagi sur Public Sénat après son échange tendu avec la Première ministre sur les conséquences à tirer du meurtre de la jeune Lola.
Guillaume Jacquot

Par Public Sénat

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La réponse d’Élisabeth Borne était « à côté de la plaque ». Bruno Retailleau, interrogé sur Public Sénat après son échange avec la Première ministre aux questions d’actualité au gouvernement, ne digère pas les remontrances de Matignon. Alors qu’il demandait des comptes à l’exécutif après le meurtre de Lola, il a été invité à « ne pas utiliser la mort d’une enfant à des fins politiciennes ». Élisabeth Borne a appelé à la « dignité » par respect pour la famille de la jeune victime.

« Est-ce que l’indignité c’est ceux qui, comme moi et beaucoup d’autres, posent des questions, veulent soulever le débat pour apporter des réponses ou est-ce que l’indignité est plutôt du côté de celles et ceux qui veulent nous imposer le silence ? » s’est demandé le chef de file de la droite sénatoriale. « La démocratie, c’est le débat. Quand on est un responsable politique, il faut apporter des solutions. »

Bruno Retailleau ne participera pas à une marche pour Lola

Le sénateur de la Vendée a répété que le meurtre « aurait pu être évité » si l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) de la suspecte avait été exécutée. « En réduisant ce meurtre à simplement un fait divers, la Première ministre et son gouvernement montrent qu’il n’y a pas de volonté ni de courage de changer de politique migratoire, qui aujourd’hui est profondément laxiste », a ajouté le candidat à la présidence des Républicains. « On doit pouvoir bouger. Il ne faut pas que le gouvernement considère qu’il peut être satisfait de ses résultats. »

Bruno Retailleau a précisé par ailleurs qu’il ne se rendrait pas à une marche de soutien en soutien à Lola et sa famille. « Ma fonction de parlementaire, c’est de faire bouger la loi », a-t-il justifié.

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