La présidentielle, « un référendum pour ou contre la France », selon Le Pen

La présidentielle, « un référendum pour ou contre la France », selon Le Pen

La candidate de l'extrême droite française Marine Le Pen a estimé jeudi soir que la présidentielle du 7 mai constituait "un...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La candidate de l'extrême droite française Marine Le Pen a estimé jeudi soir que la présidentielle du 7 mai constituait "un référendum pour ou contre la France", lors d'un meeting à Nice, dans le sud-est de la France.

Se présentant comme tenante du "patriotisme économique", elle a dit vouloir "redonner des frontières à la France" et "dompter la mondialisation", accusant son adversaire centriste Emmanuel Macron, un ancien banquier d'affaires, de vouloir faire du pays "une salle de marché".

"Cette élection présidentielle est un référendum pour ou contre la France. Moi je vous appelle à choisir la France, pas M. (Emmanuel) Macron dont le projet est la dilution de la France", a-t-elle clamé, devant quelque 4.000 soutiens et une forêt de drapeaux bleu blanc rouge.

Elle a longuement étrillé le programme de son rival, arrivé en tête du premier tour dimanche dernier et vainqueur le 7 mai selon les sondages, estimant qu'il était porteur d'une "concurrence généralisée entre nous et entre les entreprises".

"La mondialisation est là. Je ne la nie pas. Je veux la dompter. Sans angélisme, en mettant la France dans les conditions d'en tirer le meilleur, pas le pire", a déclaré Mme Le Pen.

"Je serai une présidente qui protège, qui mettra en oeuvre le patriotisme économique en faveur de nos entreprises, qui, pour les salariés et les retraités développera votre pouvoir d'achat et pour tous, garantira notre système social et particulièrement notre système de santé", a-t-elle promis.

Dans la même thématique

La présidentielle, « un référendum pour ou contre la France », selon Le Pen
5min

Politique

LR : la campagne pour la présidence du parti officiellement lancée pour Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau

L’élection du futur président des Républicains se tiendra les 17 et 18 mai. À la fois ministre et candidat, Bruno Retailleau assure que la guerre des chefs « ne viendra pas de lui ». En face, Laurent Wauquiez, qui espérait s’imposer naturellement à la tête du parti, répète que cette fonction n’est pas compatible avec l’agenda d’un ministre.

Le