Jean-Luc Mano : « La primaire de la gauche, c’est un peu l’élection des délégués de classe »

Jean-Luc Mano : « La primaire de la gauche, c’est un peu l’élection des délégués de classe »

« Et Maintenant 2022 ! » décrypte pas à pas la campagne pour l’élection présidentielle. Cette semaine, Steve Jourdin et ses invités reviennent sur la campagne électorale délocalisée le temps d’une journée au Parlement Européen, la carte féministe de Valérie Pécresse… mais aussi sur l’agitation à gauche à quelques jours d’une primaire… une primaire sans candidat officiel ou presque !
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Après le retrait d’Arnaud Montebourg, les refus successifs de Jean-Luc Mélenchon et d’Anne Hidalgo, Christiane Taubira se retrouve seule candidate à accepter le Primaire populaire qui se déroulera à la fin du mois. Des défections qui fragilisent un mode de désignation d’un candidat innovant, et qui éloignent encore un peu plus une possible union à gauche.


Primaire à gauche, une primaire sans candidat ?

Pour Jean-Luc Mano cette primaire populaire ressemble de plus en plus à un élection des délégués de classe : « La seule élection où l’on peut élire des candidats qui ne sont pas candidats, c’est l’élection des délégués de classe », s’amuse Jean-Luc Mano « parce que les pédagogues se disent parfois que la fille ou le gars a été un peu trop timide pour se présenter mais il faut l’accepter si c’est validé par la classe, là, à gauche, je ne pense pas que cela soit une question de timidité ».
Une multiplication des candidatures qui fragmente le camp de la gauche. Un courant encore fort pour le communiquant, mais durablement disloqué et que personne ne souhaite vraiment.
Vaille que vaille, la primaire populaire aura bien lieu. Le vainqueur de cette primaire connaitre-t-il un élan en sa faveur de la part de la famille politique ? Affaire à suivre dans les prochaines semaines de cette campagne.

Retrouvez l’intégralité de l’émission « Et maintenant 2022 » ici.

Dans la même thématique

Ticket-restaurant
8min

Politique

Budget : ces mesures d’aides qui passent à la trappe avec le vote de la censure

Le vote de la motion de censure n’a pas seulement fait tomber le gouvernement Barnier. Il empêche l’adoption de nombreux dispositifs, notamment toutes les mesures d’aides. Les agriculteurs et la Nouvelle Calédonie en font les frais, comme l’indexation de l’impôt sur le revenu. Il faudra attendre un nouveau budget, en début d’année, pour y remédier.

Le

Beaucaire: Jordan Bardella inaugurates Julien Sanchez s office
6min

Politique

« Il resserre les boulons » : le Parlement européen refuse de payer comme assistant parlementaire le directeur de cabinet de Jordan Bardella

Dans le contexte du procès des assistants parlementaires du FN, Jordan Bardella se voit refuser la reconduction de François Paradol, son directeur de cabinet, comme assistant parlementaire local. « Le Parlement européen est devenu plus regardant sur les activités du RN », indique Olivier Costa, spécialiste de l’Union européenne.

Le

Jean-Luc Mano : « La primaire de la gauche, c’est un peu l’élection des délégués de classe »
3min

Politique

« Nous n’aspirons pas à figurer dans un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche », assure Mathieu Darnaud

Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.

Le

Jean-Luc Mano : « La primaire de la gauche, c’est un peu l’élection des délégués de classe »
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le