« La question du maintien de Guillaume Pepy à la tête de la SNCF n’est pas posée », selon Griveaux
"La question du maintien de Guillaume Pepy à la tête de la SNCF n'est pas posée" et "il n'est pas question d'offrir la tête de...

« La question du maintien de Guillaume Pepy à la tête de la SNCF n’est pas posée », selon Griveaux

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"La question du maintien de Guillaume Pepy à la tête de la SNCF n'est pas posée" et "il n'est pas question d'offrir la tête de quiconque à personne", a déclaré jeudi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.

La responsabilité concernant la situation de l'entreprise publique est "collective": "l'état de la SNCF aujourd'hui, c'est la responsabilité de gouvernements qui se sont succédé depuis 30 ans dans notre pays, il n'est pas question de jeter l'opprobre sur un tel ou un tel", a justifié M. Griveaux sur Europe 1.

Après la "vot'action" organisée par l'intersyndicale, qui a vu près de 95% des cheminots y ayant participé dire non à la réforme ferroviaire, l'intersyndicale a estimé mercredi que la direction de la SNCF, "totalement discréditée, doit en tirer toutes les conséquences".

SUD-Rail en particulier a demandé au patron de la SNCF, Guillaume Pepy, "de présenter sa démission au gouvernement avant la fin de la semaine", a déclaré son porte-parole Erik Meyer.

"La question du maintien de Guillaume Pepy à la tête de la SNCF n'est pas posée car il serait parfaitement irresponsable de la part des pouvoirs publics de pointer du doigt une personne, c'est le chemin facile, celui de dire +il y a un responsable, c'est celui-là, on le sort du jeu et tout ira bien+. Ca n'est pas le cas", a tranché M. Griveaux.

La SNCF est "une entreprise publique qui appartient à tous les Français et quand on décide de choses pour tous les Français, ça se fait au Parlement, par la loi", a-t-il ajouté.

"Il n'est pas question d'offrir la tête de quiconque à personne et par ailleurs concernant les conditions d'organisation de ce vote, le résultat ne nous a pas surpris", a-t-il ajouté.

Lors du compte-rendu du Conseil des ministres mercredi, M. Griveaux avait déjà noté qu"avec un score important, (ce vote) ne dit pas comment il est envisageable de sortir de la crise" qui frappe la SNCF, et il avait mis en avant "un soutien croissant de la population à la réforme ferroviaire".

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