« La réforme des régions a été mal-pensée » estime Jacqueline Gourault
Cette réforme décidée sous le quinquennat de François Hollande en 2015 avait redécoupé la France en 13 grandes régions, pour simplifier l’administration et faire des économies. Mais un rapport de la Cour des comptes met à mal ces prévisions. 

« La réforme des régions a été mal-pensée » estime Jacqueline Gourault

Cette réforme décidée sous le quinquennat de François Hollande en 2015 avait redécoupé la France en 13 grandes régions, pour simplifier l’administration et faire des économies. Mais un rapport de la Cour des comptes met à mal ces prévisions. 
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La réforme territoriale qui avait réduit les régions de 22 à 13 n’aura finalement pas eu l’effet escompté, selon un rapport de la Cour des comptes. Il décrit une réforme avec "peu de gains d'efficience", et chiffre son coût à plus de 200 millions d’euros.

« C’est une réforme qui a été mal pensée » cingle Jacqueline Gourault. « Elle n’a pas abouti. En plus, il y avait dans l’air à l’époque l’idée de supprimer les départements et ça n’a fait que les renforcer, ils sont devenus d’autant plus nécessaires. »  Pour la ministre de la Cohésion des territoires, la réforme n’a pas été suffisamment précise dans la découpe régionale, ce qui a pénalisé beaucoup de territoires. « Les régions ont été faites à la va-vite et sont beaucoup trop grandes. »

Pourquoi le gouvernement ne revient pas dessus ? Pour Jacqueline Gourault, c’est une question de « ras-le-bol » des élus. « Quand on est arrivés au gouvernement, les élus nous ont dit : arrêtez de nous faire des réformes. Entre 2010 et 2017, il y en a eu énormément. Nous avons donc décidé de ne pas faire de grande réforme territoriale. »

Partager cet article

Dans la même thématique

« La réforme des régions a été mal-pensée » estime Jacqueline Gourault
3min

Politique

Jamy Gourmaud, « Je me considère comme un passeur, un trait d’union entre ceux qui savent et ceux qui ont envie de savoir »

Après plusieurs décennies à la télévision, le célèbre animateur de l’émission C’est pas sorcier a conquis les réseaux sociaux et rassemble désormais 4,5 millions de followers tout support confondu. Cette popularité s’explique par un talent singulier : rendre accessible l’inaccessible. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur sa soif d’apprendre et sur un métier unique en son genre.

Le

« La réforme des régions a été mal-pensée » estime Jacqueline Gourault
3min

Politique

« On peut avoir de très bonnes habitudes de consommation sur internet, sans avoir à ruiner son éthique », estime cet étudiant en droit

A l’heure où les commerces de centre-ville ferment les uns après les autres, la consommation sur internet n’a jamais été aussi forte. Difficile de rivaliser lorsque certaines plateformes inondent le marché de promotions et livrent les commandes en moins de 24h. Pour Thomas Martinet, étudiant en droit à Montpellier, acheter en ligne n’est pas contradictoire avec une consommation responsable. Dans l’émission Dialogue Citoyen présentée par Quentin Calmet, il interpelle plusieurs sénateurs sur la nécessité pour les petits commerçants de s’adapter à l’ère du numérique.

Le