La sénatrice Fabienne Keller quitte à son tour Les Républicains
La sénatrice du Bas-Rhin, cofondatrice du parti « Agir, la droite constructive » vient de claquer la porte du principal parti de la droite qu’elle avait rejoint en 2002. Dans une lettre ouverte à Laurent Wauquiez, elle indique que le mouvement est devenu celui du « repliement ».

La sénatrice Fabienne Keller quitte à son tour Les Républicains

La sénatrice du Bas-Rhin, cofondatrice du parti « Agir, la droite constructive » vient de claquer la porte du principal parti de la droite qu’elle avait rejoint en 2002. Dans une lettre ouverte à Laurent Wauquiez, elle indique que le mouvement est devenu celui du « repliement ».
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Deux départs de plus. La sénatrice du Bas-Rhin Fabienne Keller vient de quitter le parti des Républicains, en même temps que le député bas-rhinois Antoine Herth. Proche d'Alain Juppé, l’élue alsacienne, qui a cofondé en novembre le parti « Agir, la droite constructive », avait multiplié ces dernières semaines les signes de malaise à l’égard de LR et fait désormais aujourd’hui « le choix de la clarté ».

« Je ne me reconnais plus dans les Républicains », déclarait-elle à notre micro mercredi, après les propos polémiques tenus par Laurent Wauquiez devant les étudiants de l’EM Lyon.

Adhérente à l’UMP, dès sa création en 2002, Fabienne Keller et Antoine Herth ont fait part, dans une lettre commune adressée au nouveau président des Républicains, de leur « tristesse » et de leur « inquiétude » de constater que ce mouvement du « rassemblement » était « devenu celui du repliement ».

« Nous ne nous reconnaissons plus ni dans les valeurs centrales de notre mouvement, ni dans votre style de gouvernance », ont ajouté les deux signataires. « Bien trop souvent, vos paroles et vos prises de positions donnent l’impression que votre ambition n’est plus de combattre les idées populistes mais de les épouser, de les faire vôtres. »

Partager cet article

Dans la même thématique

La sénatrice Fabienne Keller quitte à son tour Les Républicains
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le