La visite surprise d’Emmanuel Macron au professeur Raoult à Marseille

La visite surprise d’Emmanuel Macron au professeur Raoult à Marseille

A la Une de la presse régionale, Emmanuel Macron rend visite au professeur Raoult, à l’Institut hospitalier universitaire de Marseille, pour échanger sur la chloroquine (La Provence). L’Est Républicain publie l’arrêté de réquisition par l’Etat des masques commandés par la région Bourgogne-Franche-Comté.
Alexandre Poussart

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

A la Une de La Provence, la rencontre entre Emmanuel Macron et le professeur Raoult. Le président de la République a visité jeudi pendant 3 heures l’Infectiopole de l’hôpital de Marseille dirigée par Didier Raoult. L’occasion d’observer la stratégie de dépistage massif mise en place par les hôpitaux marseillais. 

Mais Emmanuel Macron a surtout échangé autour de la chloroquine, le traitement du virus défendu par le professeur Raoult et qui suscite la controverse. Le scientifique a pu lui présenter les résultats de sa dernière étude clinique sur 1000 patients. Grâce à l’hydroxychloroquine, le taux de mortalité du covid-19 est descendu à 0,5%. 

Réquisitions des masques aux collectivités : Castaner contredit

04-une-est-republicain.png

Réquisition de masques : Christophe Castaner en porte-à-faux, à la Une de l’Est Républicain. Le journal revient sur la polémique après la réquisition par l’Etat de masques commandés par la région Bourgogne Franche-Comté et le département des Bouches-du-Rhône. Et Christophe Castaner l’a affirmé ces derniers jours, il n’y pas eu de réquisition des masques commandés par ces collectivités. La priorité a juste été donnée à la région Grand Est mais pas de réquisition.

Et pourtant l’Est Républicain s’est procuré l’arrêté du préfet. Cet arrêté ordonne noir sur blanc la réquisition de 4 millions de masques venant de Chine pour les rediriger vers le Grand Est. 

Notez que le ministre de l’Intérieur a annoncé hier qu’il ferait annuler les arrêtés pris par les maires ces derniers jours pour rendre le port du masque obligatoire.

Les élus locaux face à la crise 

Les maires il en est question à la Une de Sud-Ouest avec un dossier spécial sur les élus locaux face à la crise. 

Des maires sont en première ligne car ils doivent protéger les habitants et en même temps appliquer avec fermeté les mesures sanitaires. 

Le maire de Bordeaux Nicolas Florian doit d’abord gérer l’urgence alimentaire et sociale dans sa ville et également anticiper les effets de la crise économique pour les entreprises bordelaises. 

Dans les Landes, le maire de la commune de Peyrehorade est habitué à la gestion de crise avec la montée des eaux chaque année. Mais là c’est différent car il ne peut pas mobiliser tout le personnel municipal à cause du confinement.

Et puis dans le Pays basque, la maire d’Urrugne s’applique à rendre le confinement le moins compliqué possible. A l’approche des fêtes de Pâques, elle a donc décidé d’envoyer 190 boîtes de chocolats aux personnes isolées et aux résidents de l’Ehpad de sa commune. 

Les fêtes de Pâques sous cloche

10-une-vaucluse-matin.png

Et ces fêtes de Pâques vont être très particulières en période de confinement, c’est la Une de Vaucluse-Matin aujourd’hui. Des fêtes de Pâques sous cloche. Joli jeu de mot. Les bancs des églises vont être vides et les paroisses s’organisent pour faire vivre ces fêtes à la radio ou sur Internet. Et puis pour tous les adeptes de la chasse aux oeufs, cette année, ce sera en intérieur. 

Dans la même thématique

La visite surprise d’Emmanuel Macron au professeur Raoult à Marseille
3min

Politique

« Il faut sortir du macronisme, parce qu’il a fait beaucoup de mal à la démocratie », affirme Julien Aubert

Michel Barnier comme Premier ministre doit être « un choix d’opposition, de cohabitation » pour Julien Aubert. Sur la situation politique actuelle, Julien Aubert s’affiche en opposition à la politique menée par le camp présidentiel : « Le message des urnes en juin dernier, au premier comme au deuxième tour, c’est ‘on ne veut plus du en même temps, on ne veut plus d’Emmanuel Macron, et on ne veut plus du bloc central’ Qu’est-ce que l’on entend depuis quelques semaines ? Une reconstitution du bloc central ». Pour le vice-président des Républicains, « il faut sortir du macronisme, parce qu’il a fait beaucoup de mal à la démocratie, le ‘en même temps’ a fait beaucoup de mal à la démocratie ». Pour cela, Michel Barnier est « un excellent choix », à condition qu’il soit considéré comme « un choix d’opposition, de cohabitation » précise le vice-président des Républicains. En ce qui concerne les ministres pouvant composer le futur gouvernement, Julien Aubert estime qu’ « il ne sera pas compréhensible pour les électeurs d’avoir un gouvernement de gauche et de macronistes, alors que pendant 7 ans les Républicains ont déclaré qu’ils étaient un parti d’opposition […] et qu’ils avaient un problème de nature avec le macronisme ». Hier matin, Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur a annoncé sa démission en diffusant sur X/Twitter sa lettre de démission adressée à Ursula von der Leyen. Dans ce courrier, l’ancien commissaire européen dénonce la gouvernance de la présidente de la Commission européenne : « Il y a quelques jours, dans la toute dernière ligne droite des négociations sur la composition du futur Collège, vous avez demandé à la France de retirer mon nom – pour des raisons personnelles qu’en aucun cas vous n’avez discutées directement avec moi – et proposé, en guise de compromis politique, un portefeuille prétendument plus influent pour la France au sein du futur Collège ». Pour Julien Aubert, le fait que « la présidente de la Commission européenne parvienne à forcer le choix d’un Etat fondateur de l’Union en lui faisant un chantage au portefeuille, cela montre bien que l’influence de la France s’est affaiblie ». Dans la foulée de cette démission, Emmanuel Macron a ainsi proposé Stéphane Séjourné pour remplacer Thierry Breton. Un choix que le vice-président des Républicains qualifie de « recasage ».

Le

Paris: Concertation Emmanuel Macron et Nouveau Front Populaire Elysee
10min

Politique

Gouvernement Barnier, destitution, retraites… Les hésitations de la gauche sur la stratégie à adopter

Le Nouveau Front Populaire (NFP) peine à porter une voix commune sur les prochaines échéances parlementaires, malgré la volonté partagée par l’ensemble des groupes de gauche de censurer le futur gouvernement de Michel Barnier. En outre, l’affrontement des derniers jours entre Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin interroge sur la place de LFI au sein de l’alliance.

Le

Paris: Designation Bureau Assemblee Nationale
5min

Politique

Destitution : la procédure lancée par LFI va-t-elle pour la première fois passer le filtre du Bureau de l’Assemblée nationale ?

Mardi, la recevabilité de la proposition de résolution, déposée par le groupe LFI visant à « engager la procédure de destitution » à l’encontre du chef l’Etat sera examinée par le Bureau de l’Assemblée nationale. Si jamais, le Bureau décidait pour la première fois de transmettre la procédure de résolution à la commission des lois, de nombreuses autres étapes resteraient à franchir afin que la destitution prévue à l’article 68 de la Constitution soit effective.

Le

Current affairs question session with the government – Politics
8min

Politique

Gouvernement Barnier : vers « une confrontation beaucoup plus frontale qu’avant » au Sénat

Avec le soutien de la droite à Michel Barnier, le groupe LR va se retrouver dans la majorité gouvernementale. De quoi tendre les débats face au « front des groupes de gauche » ? Patrick Kanner, à la tête des sénateurs PS, promet déjà une opposition musclée contre le « couple Barnier /Macron ». Il a demandé à ses troupes de « se préparer à une ambiance différente ». Mais pour le sénateur LR Max Brisson, « le Sénat restera le Sénat. Les clivages politiques ne sont pas du tout comparables à ce qu’ils sont à l’Assemblée ».

Le