La XVe législature de la Ve République officiellement ouverte à l’Assemblée
Le doyen des députés, Bernard Brochand (LR), a donné mardi le coup d'envoi de la XVe législature de la Ve République, devant une...

La XVe législature de la Ve République officiellement ouverte à l’Assemblée

Le doyen des députés, Bernard Brochand (LR), a donné mardi le coup d'envoi de la XVe législature de la Ve République, devant une...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le doyen des députés, Bernard Brochand (LR), a donné mardi le coup d'envoi de la XVe législature de la Ve République, devant une Assemblée profondément renouvelée, et avant l'élection de son nouveau président.

"Je déclare ouverte la XVe législature de l'Assemblée nationale", a lancé M. Brochand, 79 ans, avant de prononcer la constitution du bureau d'âge, composé des six plus jeunes députés, à commencer par le benjamin, Ludovic Pajot, 23 ans, élu FN du Pas-de-Calais.

Pour cette séance inaugurale, les députés sont assis dans l'hémicycle par ordre alphabétique.

Certains, tels Jean-Luc Mélenchon ou François Ruffin (LFI), ne portent pas de cravate contrairement à l'usage, tandis que Cédric Villani (REM) arbore sa lavallière. Quant au député de Polynésie Moetai Brotherson, il est en lavalava, costume traditionnel.

Après avoir rappelé que, depuis 228 ans, le Palais Bourbon est le siège de l'Assemblée et qu'en sont sorties des "lois fondamentales" comme le suffrage universel, l'abolition de l'esclavage ou celle de la peine de mort, M. Brochand a souhaité que "tous puissent contribuer avec succès" au "travail commun".

Dans sa brève allocution saluée par des applaudissements, l'élu des Alpes-Maritimes a accueilli "tous ceux, beaucoup plus nombreux que d'ordinaire, qui n'ont jamais siégé dans (l')hémicycle".

M. Brochand a ensuite lancé le vote à bulletin secret dans une urne à la tribune, pour lequel les députés sont appelés un par un. Il devrait être clos vers 16H30.

Dans la même thématique

La XVe législature de la Ve République officiellement ouverte à l’Assemblée
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le

The May 1st 2025 demonstration in Dunkirk
9min

Politique

Congrès du PS : « Olivier Faure ne cache pas le fait qu’il se prépare à la possibilité d’une candidature à la présidentielle » affirme Corinne Narassiguin

Après une nuit en forme de psychodrame, Olivier Faure conserve son poste à la tête du PS. « La ligne stratégique d’Olivier Faure est majoritaire », salue la sénatrice PS Corinne Narassiguin, qui reconnaît que le « parti reste coupé en deux ». « Déçu », Patrick Kanner, patron des sénateurs PS, souligne que « la remontada de Nicolas Mayer Rossignol a failli réussir ». Olivier Faure tend la main à l’autre camp, qui doit dire s’il est prêt à rejoindre la direction.

Le