Lactalis: « Si des sanctions doivent être prises, elles seront prises », prévient Emmanuel Macron
Lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre italien à Rome, le président de la République a assuré qu'il n'y aurait « aucune tolérance » dans l'affaire du lait contaminé. Le ministre de l'Économie a convoqué « les parties prenantes » à Bercy, ce jeudi. 

Lactalis: « Si des sanctions doivent être prises, elles seront prises », prévient Emmanuel Macron

Lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre italien à Rome, le président de la République a assuré qu'il n'y aurait « aucune tolérance » dans l'affaire du lait contaminé. Le ministre de l'Économie a convoqué « les parties prenantes » à Bercy, ce jeudi. 
Public Sénat

Par AFP

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron a assuré jeudi que « des sanctions » seraient « prises » dans l'affaire de produits Lactalis qui auraient dû être retirés de la vente à la suite d'une contamination à la salmonelle, s'il s'avérait que « des pratiques inacceptables » avaient été commises. « Oui, l'État français est en mesure d'assurer la sécurité alimentaire », a en outre affirmé M. Macron au cours d'une conférence de presse commune avec le chef du gouvernement italien, Paolo Gentiloni.

« J'ai demandé au ministre de l'Économie (Bruno Le Maire) de convoquer les parties prenantes » dès jeudi soir, a ajouté le président. À la lumière des résultats, « si des sanctions doivent être prises, elles seront prises », a-t-il averti. Indiquant qu'il n'y aurait « aucune tolérance », il a précisé que les contrôles seraient renforcés. Un peu plus tôt, à Paris, Bruno Le Maire avait demandé des comptes au groupe agroalimentaire et dénoncé un « dysfonctionnement majeur » et une « entreprise défaillante ».

Plusieurs grands distributeurs ont annoncé avoir vendu des produits concernés par la découverte d'une contamination aux salmonelles dans l'usine Lactalis de Craon (Mayenne). Présent à Rome pour y rencontrer les dirigeants italiens, M. Macron a rappelé que Lactalis était « quasiment une entreprise italienne » puisque BSA, la holding de la famille Besnier (Lactalis), contrôle depuis 2011 le géant de l'agroalimentaire de la péninsule Parmalat.

Partager cet article

Dans la même thématique

Lactalis: « Si des sanctions doivent être prises, elles seront prises », prévient Emmanuel Macron
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le

Senat- Questions au gouvernement
11min

Politique

« Sa détermination reste totale » : de retour au Sénat, Bruno Retailleau retrouve sa « base arrière »

L’ancien ministre de l’Intérieur fait son retour au Sénat, après que les LR ont claqué la porte du gouvernement. Si certains y ont vu une sortie ratée, ses soutiens estiment au contraire que les événements lui donnent raison. Bruno Retailleau, qui se représentera aux sénatoriales de septembre 2026, se partagera entre la Haute assemblée et la présidence du parti. Il entame un tour de France et a lancé un « travail de fourmi » pour préparer le projet de 2027.

Le