Lactalis : « Une commission mixte d’information » sera mise en place au Sénat
Sophie Primas, sénatrice LR, a annoncé le lancement d’une commission mixte d’information sur l’affaire du lait contaminé. « Sans dramatiser la situation », cette commission cherchera à déterminer les responsabilités des acteurs concernés. Catherine Procaccia réclame, elle, une « enquête parlementaire. »

Lactalis : « Une commission mixte d’information » sera mise en place au Sénat

Sophie Primas, sénatrice LR, a annoncé le lancement d’une commission mixte d’information sur l’affaire du lait contaminé. « Sans dramatiser la situation », cette commission cherchera à déterminer les responsabilités des acteurs concernés. Catherine Procaccia réclame, elle, une « enquête parlementaire. »
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Une commission mixte d’information sera « montée dès la rentrée parlementaire », annonce la sénatrice LR, Sophie Primas. Le sénateur Alain Milon, président de la commission des Affaires sociales, est aussi à l’initiative de cette commission. Composée de « trois sénateurs des Affaires sociales » et « trois sénateurs des Affaires économiques », la commission sera chargée d’«auditionner toutes les parties prenantes sur cette malheureuse affaire. »

Lire aussi. Lactalis : L'exécutif hausse le ton.

« Sans dramatiser la situation, il faut qu’on détermine les responsabilités des uns et des autres et qu’on comprenne ce qu’il s’est passé pour améliorer les processus » explique la sénatrice. Sophie Primas indique que dans cette affaire, elle n’a « pas d’a priori. »

Lactalis : « Il faut une enquête parlementaire », affirme Catherine Procaccia
01:05

La sénatrice (LR) Catherine Procaccia considère, elle, « qu’il faut une enquête parlementaire » sur l’affaire du lait contaminé. Elle dénonce « une chaîne de défaillance » chez Lactalis et chez les distributeurs qui ont continué de vendre les produits contaminés. « Il faut revoir le système d’information des consommateurs », juge Catherine Procaccia.

La sénatrice du Val-de-Marne s’interroge sur le dispositif d’information déployé par le gouvernement et par le groupe Lactalis. « Bruno Le Maire dit de se référer au site de la direction générale de la concurrence, mais moi, en tant que consommateur, ce n’est pas sur ce site que j’irais regarder », explique la sénatrice. Catherine Procaccia note que « la chaîne du processus de retrait des produits n’a pas fonctionné » et en conclut qu’il « faut revoir tout ce système. »     

Lactalis : « Il faut revoir le système d’information des consommateurs », juge Catherine Procaccia
01:40

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Lactalis : « Une commission mixte d’information » sera mise en place au Sénat
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le