Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, s'est défendu mardi d'exercer un "chantage" sur François Fillon, mais a prévenu le candidat de la droite à l'Elysée qu'"il n'y aura pas de victoire" sans prise en compte des valeurs portées par le centre.
"Il n’y a pas de notre part de chantage", a assuré M. Lagarde sur France Info. "Je dis simplement la chose suivante: il y a eu une victoire de François Fillon dans la primaire de la droite et du centre. On a dit que cette victoire était très à droite. Sauf que maintenant c’est la présidentielle. (...) Et il n’y aura pas de victoire sans que les millions d’électeurs qui se sentent proches du centre, sans que les idées, les valeurs qu’ils portent, soient prises en compte".
M. Lagarde a exclu de soutenir un autre candidat que François Fillon. "Mais je peux vous assurer que si ce candidat venait à ne pas tenir compte d’un certain nombre d’idées des centristes il perdrait des électeurs, et du coup il se mettrait en danger pour l’élection présidentielle", a-t-il mis en garde.
M. Lagarde a notamment jugé que la suppression de 500.000 postes de fonctionnaires promise par M. Fillon n'était pas "faisable en 5 ans". "Je peux concevoir que ça se fasse en dix ans. (…) Ca fait partie de discussions ou de clarification".
Valérie Boyer, porte-parole Les Républicains et membre du comité de soutien à Jacqueline Sauvage, en compagnie de François Fillon, à Chassieu le 22 novembre 2016
AFP/Archives
"Je pense d’ailleurs que c’est un objectif plus qu’un engagement et je pense que le délai en tout cas doit être posé sur la table", a-t-il dit. "250.000 à 300.000 par quinquennat c’est réalisable".
Interrogé sur le durcissement de la législation limitant le cumul des mandats, applicable aux prochaines élections législatives de juin, M. Lagarde a fustigé "une grosse ânerie démagogique", "une stupidité sans nom" qui va créer "une Assemblée de déracinés".
A partir de 2017, il sera impossible d’exercer simultanément des fonctions exécutives locales avec un mandat de député, de sénateur ou de député européen.
Le maire de Drancy et député de Seine-Saint-Denis a indiqué que pour sa part il prendrait sa décision d'être ou non candidat aux législatives "en avril ou en mai".
« Il est resté très flou sur ses intentions. Au moment où on se parle, on n’a pas la moindre indication sur ce qu’il ferait », a constaté le numéro 1 du Parti socialiste, Olivier Faure, après sa rencontre à Matignon avec le premier ministre, qui consulte les forces politiques sur le budget.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu reçoit ce mercredi 17 septembre les représentants socialistes à Matignon. De nombreuses figures du bloc central appellent à trouver un accord avec le PS pour faire adopter le prochain budget. Pour Christophe Béchu, secrétaire général d’Horizons, il faut « bien entendu » faire des concessions à la gauche dans cette optique, explique-t-il dans la matinale de Public Sénat.
Plus d’1,3 million de personnes auraient signé la pétition de Philippe De Villiers en faveur d’un référendum sur l’immigration, dont certains cadres LR, comme Laurent Wauquiez. L’idée d’élargir les conditions du recours au référendum de l’article 11 de la Constitution aux questions migratoires avait été portée en 2023 par l’ancien président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau avant d’y renoncer faute de majorité.
Chauffeur et secrétaire payés par l’État, protection policière sans limite de durée… Ces privilèges des ex-Premiers ministres vivront leurs dernières heures au 1er janvier 2026. Sébastien Lecornu veut solder un dossier sensible, au nom de l’exemplarité.