Lagarde (UDI) réitère son soutien à Fillon
Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, a réaffirmé vendredi son soutien à la candidature de François Fillon, dans la...

Lagarde (UDI) réitère son soutien à Fillon

Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, a réaffirmé vendredi son soutien à la candidature de François Fillon, dans la...
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Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, a réaffirmé vendredi son soutien à la candidature de François Fillon, dans la tourmente des emplois présumés fictifs de son épouse, appelant à "reparler de la campagne".

"S'il n'y a pas de candidat représentant la droite et le centre, qui va remporter l'élection présidentielle? Marine Le Pen. Ce serait un suicide collectif pour notre pays", a déclaré le député de Seine-Saint-Denis sur franceinfo.

"Il avait le choix de poursuivre ou pas sa campagne, il a décidé de la poursuivre, il n'y a que lui qui peut décider d'être candidat ou de se retirer", a assuré M. Lagarde, appelant à "reparler de la campagne".

Affirmant qu'il n'y avait "pas de plan B", il a par ailleurs estimé qu'on "ne choisit pas qu'un homme, on choisit une politique", lors d'une élection présidentielle.

Prenant acte des explications de François Fillon sur l'emploi de sa femme, M. Lagarde a en revanche réfuté l'idée d'un "complot de la presse".

"Il y a une révélation faite par un journal, c'est son travail. Il y a des journalistes qui ensuite rapportent l'information, rapportent les explications, l'accusation, la défense, ça me paraît parfaitement logique", a-t-il jugé.

M. Lagarde a en revanche critiqué les propos du président du MoDem François Bayrou contre François Fillon, qui a accusé mercredi le candidat de la droite d'être "sous l'influence des puissances d'argent".

"Il y a quatre mois il expliquait qu'Emmanuel Macron était le candidat des forces de l'argent, aujourd'hui il dit à peu près la même chose de François Fillon, je crois qu'en réalité il prépare sa campagne présidentielle", a analysé M. Lagarde. "Comme ce sont les deux candidats les plus proches idéologiquement de lui (...) il faut bien qu'il se démarque".

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