Lagarde (UDI) veut faire cesser les « fantasmes » sur les banlieues et le confinement
Le président de l'UDI et député de Seine-Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde estime que le non respect du confinement dans son...

Lagarde (UDI) veut faire cesser les « fantasmes » sur les banlieues et le confinement

Le président de l'UDI et député de Seine-Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde estime que le non respect du confinement dans son...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président de l'UDI et député de Seine-Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde estime que le non respect du confinement dans son département est "une légende" et s'est insurgé jeudi contre ceux qui font des quartiers populaires des "boucs émissaires".

"Arrêtons avec ces fantasmes". Un couvre-feu n'est pas nécessaire parce que "97% des gens qui sont contrôlés dans la rue sont des gens qui ont le papier" d'attestation de sortie pendant le confinement, a assuré M. Lagarde à l'antenne de Sud Radio.

"Je sais bien qu'on a l'habitude de prendre des boucs émissaires. Je pense qu'on pourra pour une fois être plus responsable, et regarder la réalité", a ajouté le président de l'UDI.

Plusieurs élus notamment à droite et à l'extrême droite avaient pointé du doigt des quartiers qui ne respectaient pas les mesures de confinement.

La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen avait dénoncé l'absence de "réponse" de l'Etat dans ces banlieues. Le député LR Eric Ciotti avait appelé à y "déployer l'armée".

L'ancien maire de Drancy note que "le dimanche, les magasins sont fermés, il n'y a personne dans les rues".

Selon Jean-Christophe Lagarde, si les hôpitaux de Seine-Saint-Denis ont été "plus vite débordés" par l'afflux de malades du covid-19, c'est parce qu'il y a "moins de lits d’hôpitaux, moins de lits de réanimation qu'ailleurs", et pas à cause d'un manque de respect du confinement.

Le Premier ministre Édouard Philippe a affirmé mercredi, devant la mission d'information de l'Assemblée sur la crise sanitaire, que "dans beaucoup de quartiers dits difficiles" les consignes de confinement étaient respectées "très sérieusement", contrairement à "ce que disent certains". Et qu'il n'était "pas sûr" que ceux qui étaient partis dans leurs résidences secondaires "aient permis de contenir la circulation du virus".

Partager cet article

Dans la même thématique

Matignon: Meeting of Prime minister cabinet
4min

Politique

Budget 2026 : découvrez les premières mesures du projet de loi

Présenté ce matin en Conseil des ministres, le projet de loi de finances pour 2026 reprend en grande partie le texte proposé par François Bayrou avant sa chute. Le nouveau locataire de Matignon revoit l’ambition budgétaire à la baisse et souhaite ramener le déficit à 4,7 % du PIB. Retrouvez les principales mesures qui y sont proposées.

Le

Lagarde (UDI) veut faire cesser les « fantasmes » sur les banlieues et le confinement
2min

Politique

Les propos d'Edouard Philippe appelant à une présidentielle anticipée sont « dangereux », dénonce François Patriat

Le 7 octobre, le président d’Horizons, Edouard Philippe, avait appelé à la tenue d’une organisation d’une élection présidentielle anticipée après le vote du budget. Des propos qualifiés de « dangereux » par François Patriat, soutien d’Emmanuel Macron et président du groupe RDPI au Sénat. « Ça veut dire que demain, la fonction présidentielle sera à la merci de tous les mouvements populaires », regrette-t-il.

Le

Lagarde (UDI) veut faire cesser les « fantasmes » sur les banlieues et le confinement
3min

Politique

« Je ne suis pas sûr que les socialistes aient réellement envie de censurer le gouvernement », lance François Patriat

Sébastien Lecornu va prononcer ce mardi 14 octobre sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Les députés socialistes attendent du Premier ministre une suspension de la réforme des retraites pour ne pas le censurer. Invité de Public Sénat, François Patriat estime que le PS se livre en vérité à une « partie de poker menteur ».

Le