Lagarde (UDI) voit une « dérive identitaire, nationaliste, anti-européenne » chez Wauquiez
Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a dénoncé vendredi une "dérive identitaire, nationaliste, anti-européenne" de Laurent Wauquiez,...

Lagarde (UDI) voit une « dérive identitaire, nationaliste, anti-européenne » chez Wauquiez

Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a dénoncé vendredi une "dérive identitaire, nationaliste, anti-européenne" de Laurent Wauquiez,...
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Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a dénoncé vendredi une "dérive identitaire, nationaliste, anti-européenne" de Laurent Wauquiez, appelant à la constitution d'un "axe central" entre l'UDI et les Républicains (LR) opposés à la ligne du favori de l'élection interne (10-17 décembre).

M. Lagarde était interrogé sur France 2 sur l'idée, évoquée par Alain Juppé, d'un "grand mouvement central" avec Emmanuel Macron lors des élections européennes de 2019, piste approuvée par l'autre parti centriste, le MoDem de François Bayrou.

"Alain Juppé, quand il pose ce sujet, il pose en réalité le sujet des Républicains qui ne peuvent pas suivre Laurent Wauquiez dans une dérive identitaire, nationaliste, anti-européenne", a jugé le député de Seine-Saint-Denis.

"Aux Républicains qui sont déjà partis et ceux qui s'apprêtent à partir", "je dis: nous avons vocation à travailler ensemble. Je souhaite qu'un axe central puisse effectivement se constituer, avec cette droite progressiste et le centre que nous représentons, pour faire en sorte qu'on puisse faire valoir nos valeurs sans les laisser dénaturer, ce qui malheureusement est le cas aujourd'hui des Républicains", a poursuivi M. Lagarde.

"Ce que dit M. Wauquiez sur l'Europe, nous ne le partageons absolument pas", a insisté le président de l'UDI, qui a également évoqué une "obsession identitaire" du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

"L'UDI a vocation à conduire une liste aux élections européennes". Mais "personne ne sait comment auront lieu ces élections. Le Premier ministre a engagé une consultation des partis politiques", "j'irai voir le Premier ministre à son invitation pour expliquer que de notre point de vue il faut une liste nationale".

"Il faut qu'il y ait un débat européen. Quand il y a 13 circonscriptions comme c'est le cas aujourd'hui, il n'y a pas de débat européen en réalité, on escamote ce débat. Or ce débat est central".

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