Lancement « d’Ensemble citoyens ! » : Patrick Mignola favorable à « un grand parti démocrate à la française »
Invité de l’émission Audition publique (sur Public Sénat, LCP-Assemblée nationale et Le Figaro Live), le président du groupe Modem à l’Assemblée nationale, Patrick Mignola a bien sûr évoqué le lancement de la « maison commune » de la majorité présidentielle, baptisée « Ensemble citoyens », en vue de l’élection présidentielle.

Lancement « d’Ensemble citoyens ! » : Patrick Mignola favorable à « un grand parti démocrate à la française »

Invité de l’émission Audition publique (sur Public Sénat, LCP-Assemblée nationale et Le Figaro Live), le président du groupe Modem à l’Assemblée nationale, Patrick Mignola a bien sûr évoqué le lancement de la « maison commune » de la majorité présidentielle, baptisée « Ensemble citoyens », en vue de l’élection présidentielle.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

C’est le grand soir pour la majorité présidentielle. Après deux ans de tractations, ce lundi à la maison de la Mutualité à Paris, là où Emmanuel Macron avait lancé En Marche en 2016, la majorité pose les bases de « la maison commune » dénommée « Ensemble citoyens ! ». Elle est destinée à abriter les partis qui gravitent autour d’Emmanuel Macron : La République en marche, le MoDem de François Bayrou, le centre-droit d’Agir, le nouveau parti d’Edouard Philippe Horizons, l’aile gauche étant incarnée par Territoires de progrès du ministre des Comptes Publics Olivier Dussopt, et par En Commun ! de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili.

Sur le plateau, l’émission Audition publique (sur Public Sénat, LCP-Assemblée nationale et Le Figaro Live), Patrick Mignola a justifié le choix « d’une association politique » plutôt qu’un grand parti. « Quand vous fondez un parti politique, vous le faites sur des courants de pensées. Vous ne pouvez pas considérer que des personnes qui viennent d’horizon aussi large vont être toutes d’accord », a-t-il d’abord indiqué tout en se disant favorable « demain », « à un grand parti démocrate à la française pour que les forces, qui sont au centre de la vie politique […] qui ont la démocratie en commun, puissent se retrouver ».

« Bayrou et Philippe, ce n’est pas la même chose »

Si l’enjeu premier de cette maison commune est de faire bloc autour du chef de l’Etat en vue de sa campagne de réélection, ses membres se sont « laissés la possibilité de faire une coopération renforcée », mais pas avec « Horizons », le nouveau parti d’Édouard Philippe. « Je pense que ça ne marcherait pas si vous expliquez aux gens que Bayrou et Philippe, c’est la même chose […] La droite et le centre, ce n’est pas la même chose », a-t-il insisté.

« On ne va pas présenter des candidats les uns contre les autres »

Le point de friction majeur qui guette tous ces colocataires de cette « maison commune » sera les désignations de candidats pour les législatives, puisqu’il ne devrait pas y avoir de commission d’investiture. « C’est à ça que sert la maison commune, puisqu’on ne va pas présenter des candidats les uns contre les autres », a annoncé le patron des députés Modem.

Mais qui aura le dernier mot dans ces désignations ? Après de multiples relances, Patrick Mignola finit par lâcher. « (Ensemble citoyens) sera une chambre d’appel, une chambre de conciliation […] A la fin, vous aurez les leaders de ces différentes familles politiques qui convenant qu’on ne doit pas présenter des candidats les uns contre les autres, le feront ».

En ce qui concerne la date de l’annonce de candidature d’Emmanuel Macron à sa réélection, Patrick Mignola estime que le chef de l’Etat va devoir attendre la date du début de la présidence française de l’Union européenne le 1er janvier prochain. « On a des enjeux sur l’économie, les migrations, le climat qui font que les premiers jours de cette présidence française vont donner l’impulsion pour le semestre qui va suivre. Pour être complètement entendu, il ne pourra pas être totalement entré en campagne ».

 

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Lancement « d’Ensemble citoyens ! » : Patrick Mignola favorable à « un grand parti démocrate à la française »
3min

Politique

« Ce sont des centaines de milliers de patients qui sont aujourd’hui en train de mourir », alerte ce médecin généraliste installé en Haute-Vienne

En France, neuf millions de personnes vivent dans un désert médical. L’augmentation de ce chiffre ne cesse d’inquiéter les professionnels de santé qui appellent le personnel politique à agir au plus vite, car derrière les statistiques se cache un véritable enjeu sanitaire. Raccourcir les parcours de formation des médecins ? Aller aux devants des patients avec des bus médicalisés ? Axel De Tarlé reçoit la sénatrice Corinne Imbert et le médecin généraliste Martial Jardel pour en débattre dans l’émission Et la Santé ça va ?.

Le

Lancement « d’Ensemble citoyens ! » : Patrick Mignola favorable à « un grand parti démocrate à la française »
2min

Politique

« On impose des rythmes de cadres à des enfants », constate Sylvain Chemin, membre de la Convention citoyenne sur les temps de l’enfant

Depuis septembre, près de 140 citoyens tirés au sort se réunissent plusieurs fois par mois au Conseil économique et social pour débattre des temps de l’enfant. Sylvain Chemin, responsable immobilier à Cherbourg-en-Cotentin et père d’une collégienne en classe de 6ème, a pris part aux travaux de cette nouvelle Convention. Son constat est clair et limpide, la réalité des collégiens et des lycéens est à rebours des mesures préconisées. Il témoigne au micro de Quentin Calmet dans l’émission Dialogue Citoyen.

Le

World News – October 14, 2025
10min

Politique

Suspension de la réforme des retraites : vers « un vote contre » des députés Renaissance, mais un soutien des sénateurs macronistes

La suspension de la réforme des retraites divise au sein de Renaissance. « Il y a deux écoles », entre ceux, plutôt issus de l’aile gauche, prêts à soutenir « le deal » entre Sébastien Lecornu et le PS, et les autres, notamment de l’aile droite, qui ne veulent pas se « dédire » et pour qui cette « concession énorme » reste au travers de la gorge…

Le

« Gérard Larcher n’était pas content » : crispation au Sénat sur le calendrier budgétaire proposé par le gouvernement
5min

Politique

« Gérard Larcher n’était pas content » : crispation au Sénat sur le calendrier budgétaire proposé par le gouvernement

La définition des séances de travail sur le budget 2026 a froissé le président du Sénat, mardi, lors d’une réunion avec les présidents de commission et le gouvernement. Il estime que le Sénat ne peut pas prendre le relais des textes budgétaires dans de bonnes conditions. Une nouvelle conférence des présidents doit revenir sur la question la semaine prochaine.

Le