Lancement de « La belle démocratie » par des collectifs citoyens pour « changer les pratiques politiques »
Les représentants de 24 collectifs citoyens de toute la France se sont réunis à Marseille pour lancer le label "La belle...

Lancement de « La belle démocratie » par des collectifs citoyens pour « changer les pratiques politiques »

Les représentants de 24 collectifs citoyens de toute la France se sont réunis à Marseille pour lancer le label "La belle...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les représentants de 24 collectifs citoyens de toute la France se sont réunis à Marseille pour lancer le label "La belle démocratie" avec l'objectif, aux élections législatives, de "changer les pratiques politiques" pour une "réappropriation citoyenne du pouvoir", ont-ils annoncé lundi.

L'adhésion des associations locales au label "La belle démocratie" est subordonnée notamment à la signature d'une charte dans laquelle les candidats, désignés lors d'une primaire locale, s'engagent à ne pas cumuler de mandats et à signer la charte Anticor contre la corruption.

Le mouvement est né après les régionales de 2015 "avec la volonté de créer une synergie entre les différents collectifs de citoyens désireux de changer les pratiques politiques", a résumé, lors d'un point presse, la députée (non inscrite) du Calvados Isabelle Attard. "Tour le monde en parle mais personne ne fait rien", a-t-elle dit expliquant s'être "rendu compte de verrouillages politiques au sein des appareils y compris chez EELV", dont elle a été membre.

"J'ai fait mon deuil de faire changer les choses de l’intérieur", a également témoigné Nathalie Perrin-Gilbert, maire du 1er arrondissement de Lyon qui a quitté le PS après 17 ans de militantisme.

Isabelle Attard qui se représentera en 2017 sous l'étiquette "candidate citoyenne", a assuré avoir déjà mis en pratique la démocratie directe dans sa circonscription en réunissant un jury citoyen pour distribuer sa part de réserve parlementaire, une somme allouée par l'Assemblée nationale à chaque député qu'il dépense à sa guise pour des projets dans sa circonscription.

"La concertation, quand on ne donne pas les budgets, cela ne marche pas", commente Charlotte Marchandise-Franquet, adjointe déléguée à la Santé à la maire PS de Rennes et candidate à l'élection présidentielle après avoir été désignée par une pétition en ligne.

François Becqueur, l'un des instigateurs du label, a plaidé pour une "réappropriation citoyenne du pouvoir" au travers de deux axes : des assemblées locales pour privilégier les rencontres avec les habitants et "construire des projets de candidatures" aux législatives avec le plus de candidats possibles.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mirecourt: French president Emmanuel Macron
6min

Politique

Macron veut interdire les portables au lycée : mesure qui « va dans le bon sens » ou « peine perdue » ?

Le chef de l’Etat a annoncé que les téléphones portables allaient « sans doute » être interdits dès la rentrée prochaine dans les lycées. C’est « faisable », soutient le sénateur Renaissance Martin Lévrier. « Il est incorrigible. C’est une annonce par jour pour exister », raille le sénateur LR Max Brisson, opposé à l’interdiction au lycée. « Une annonce un peu surréaliste » qui élude les vrais problèmes, dénonce la sénatrice PS Colombe Brossel.

Le

France Marseille vs Newcastle: Pre-Match Security Highlights
3min

Politique

« Violences policières » : la gauche du Sénat demande une commission d’enquête sur de « potentiels dysfonctionnements » au sein de l’IGPN et l’IGGN

Suite aux récentes révélations mettant en cause les forces de l’ordre dans des affaires de violences au sein des personnes dépositaires de l’autorité publique, la gauche du Sénat demande à la commission des lois de se doter des prérogatives d’une commission d’enquête visant à examiner les conditions dans lesquelles l’IGPN et l’IGGN exercent leurs prérogatives.

Le

Paris : Debate session on the draft budget law for 2026
4min

Politique

Budget de la Sécu : la règle de l’entonnoir peut-elle faciliter un compromis ?

Mercredi, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à trouver une un accord en commission mixte paritaire sur le projet de loi de la Sécurité sociale. Le texte repart donc pour une nouvelle lecture en séance publique à partir de mardi, à l’Assemblée nationale. Les députés vont plancher sur le texte sorti du Sénat et conformément à la règle dite de l’entonnoir, leur droit d’amendement est limité. Ce qui va accélérer les débats mais sera-t-il suffisant pour arriver à un compromis ? Explications.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
4min

Politique

Décentralisation : un rapport du Sénat remis au Premier ministre

Afin d’accompagner Sébastien Lecornu vers son engagement d’un grand acte de décentralisation, Gérard Larcher avait fait parvenir le 31 octobre la contribution du Sénat. Le document que Public Sénat a pu consulter appelle à consacrer un principe de différentiation et d’autonomie fiscale des collectivités.

Le