Larcher et Ferrand se verront « toutes les cinq semaines »
Les présidents du Sénat Gérard Larcher (LR) et de l'Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) ont convenu mercredi, lors d'un...

Larcher et Ferrand se verront « toutes les cinq semaines »

Les présidents du Sénat Gérard Larcher (LR) et de l'Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) ont convenu mercredi, lors d'un...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les présidents du Sénat Gérard Larcher (LR) et de l'Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) ont convenu mercredi, lors d'un entretien "constructif", de se rencontrer régulièrement "toutes les cinq semaines", a indiqué à l'AFP l'entourage de M. Larcher.

MM. Larcher et Ferrand "sont d'accord sur beaucoup de choses", a-t-on précisé, soulignant la "bonne entente" entre les deux présidents.

Lors de leur entretien mercredi matin, ils ont notamment discuté des "missions institutionnelles" de leurs assemblées et des moyens d'éviter "l'embouteillage" des textes déposés par le gouvernement dans leur grande majorité à l'Assemblée nationale, le Sénat n'étant saisi que rarement en premier lieu. Cela a été le cas dernièrement pour le projet de réforme de la justice.

MM. Larcher et Ferrand ont échangé sur l'idée d'un "groupe de travail interparlementaire" sur le projet de loi bioéthique, que le gouvernement a prévu de présenter avant la fin de l'année, pour être débattu par le Parlement au premier semestre 2019.

Selon un responsable LREM, cet "OPNI", "Objet parlementaire non identifié", aurait pour mission de "débroussailler le terrain" sur un sujet aux enjeux sociétaux.

Les deux présidents ont également abordé la question de la révision constitutionnelle, dont l'examen devrait reprendre à l'Assemblée en janvier, et du nombre de parlementaires auquel pourrait aboutir la réforme des institutions voulue par Emmanuel Macron. "Ils sont en train de converger", a précisé l'entourage de M. Larcher.

Dernièrement, Gérard Larcher a avancé les chiffres de "280/285 sénateurs", et donc 440 députés, les deux étant liés par un ratio. Soit une réduction du nombre de parlementaires inférieure à 30%, alors que l'exécutif plaide pour un tel niveau.

Dans la même thématique

Larcher et Ferrand se verront « toutes les cinq semaines »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Larcher et Ferrand se verront « toutes les cinq semaines »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le