Larcher (LR): « Qu’est-ce que ça veut dire, l’ancien monde? »

Larcher (LR): « Qu’est-ce que ça veut dire, l’ancien monde? »

"Qu'est-ce que ça veut dire, l'ancien monde ?", a lancé vendredi Gérard Larcher (LR), candidat à un cinquième mandat de sénateur...
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"Qu'est-ce que ça veut dire, l'ancien monde ?", a lancé vendredi Gérard Larcher (LR), candidat à un cinquième mandat de sénateur et seul candidat déclaré à sa succession à la présidence de la Haute assemblée.

"Qu'est ce que ça veut dire l'ancien monde ? Est-ce que c'est l'ancien monde, la vie quotidienne des citoyens ? Est-ce que c'est l'ancien monde de se préoccuper, comme je l'ai vu en Meurthe-et-Moselle, de gens qui sont dans une grande souffrance sociale ? Non, ce n'est pas l'ancien monde, c'est la monde de la vie quotidienne parce que nous sommes en proximité avec les citoyens", a répondu sur RTL le sénateur des Yvelines en référence à une formule d'Emmanuel Macron.

Entre l'exécutif et les élus, a jugé M. Larcher, "sans doute il y a une erreur de méthode".

"Je crois que le président, le Premier ministre ou le gouvernement doivent comprendre qu'il faut travailler dans le respect des élus. Les élus sont très conscients de la situation économique et financière de notre pays, ils ne demandent pas toujours plus d'argent. Mais il y a une question de méthode: on est ensemble le 17 juillet (lors de la conférence des territoires, NDLR) et le 20, on apprend qu'il y a des gels de dotations, d'ailleurs uniquement en direction des territoires ruraux. Comment voulez-vous créer cette confiance ?"

171 sièges de sénateurs seront renouvelés le 24 septembre.

"La vision que j'ai du Sénat, c'est celle d'un balancier stabilisateur des institutions qui assure l'équilibre des territoires et sa représentation, et l'équilibre du pouvoir". "Il faut faire mieux la loi, mieux contrôler le gouvernement, moderniser notre manière d'être présent et puis réconcilier les Français avec le parlement. Il y a une vraie tâche à accomplir", a prôné M. Larcher.

Interrogé sur la sortie de M. Macron sur les "fainéants", M. Larcher a répondu: "ce ne sont pas des mots que j'utilise. Dans la bouche du président... C'est son tempérament, c'est son choix. Je ne les qualifierai pas. Ce ne seraient pas mes mots".

"En même temps, la réforme qui est conduite (sur le droit du travail, NDLR), je la soutiens, même si je pense qu'on aurait pu aller plus loin, notamment sur les seuils qui créent immédiatement de l'emploi".

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