Larrivé (LR) veut inscrire l’interdiction de la GPA dans la Constitution
Le candidat à la présidence du parti Les Républicains Guillaume Larrivé veut inscrire dans la Constitution le "refus de la...

Larrivé (LR) veut inscrire l’interdiction de la GPA dans la Constitution

Le candidat à la présidence du parti Les Républicains Guillaume Larrivé veut inscrire dans la Constitution le "refus de la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le candidat à la présidence du parti Les Républicains Guillaume Larrivé veut inscrire dans la Constitution le "refus de la marchandisation des corps" et donc "l'interdiction totale de la gestation pour autrui" (GPA).

"Je souhaite qu'à la faveur de ce débat sur la loi relative à la bioéthique nous affirmions, nous Les Républicains, notre refus absolu de la marchandisation des corps", a expliqué sur RTL le député de l'Yonne, qui votera aussi contre l'extension de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes.

"Je déposerai à l'Assemblée nationale cette semaine une proposition de loi constitutionnelle pour inscrire à l'article 1er de la Constitution le principe d'indisponibilité du corps humain", a-t-il annoncé.

"Ça veut dire très concrètement qu'aucun traité international, aucune loi, aucun contrat ne pourrait remettre en cause ce principe et cela aboutira à une interdiction totale des conventions de mère porteuse, ce qu'on appelle la gestation pour autrui", a-t-il précisé.

"On parle beaucoup de la lutte contre les violences faites aux femmes, il faut quand même qu'on se rende compte de l'extrême violence que constitue une convention de mère porteuse, louer le ventre d'une femme, l'utiliser comme une chose, vendre un enfant, c'est une violence inouïe à l'endroit de l'humanité", a argumenté le député.

"Aujourd'hui la GPA n'est pas autorisée en droit français mais, en réalité, elle est autorisée dans certains pays à l'étranger et par des détournements juridiques, elle a des effets reconnus dans notre droit français", a-t-il fait valoir.

La première grande réforme sociétale du quinquennat Macron, l'extension de la PMA à toutes les femmes, a été présentée en Conseil des ministres le 24 juillet avant son examen à l'Assemblée à la rentrée.

L'ouverture de la PMA aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires est la mesure phare du projet de loi de bioéthique, destiné à réviser la loi de 2011.

L'exécutif et la majorité sont en revanche opposés à la GPA.

Partager cet article

Dans la même thématique

Larrivé (LR) veut inscrire l’interdiction de la GPA dans la Constitution
6min

Politique

« Nous allons entrer en résistance » : PS, PCF et Ecologistes unis au Sénat « face à une droite réactionnaire » sur le budget de la Sécu

Alors que la majorité sénatoriale de droite entend revenir sur les gains obtenus par la gauche à l’Assemblée sur le budget de la Sécurité sociale, à commencer par la suspension de la réforme des retraites, les sénateurs de gauche combattront « pied à pied », en dépit de leurs divergences sur la suspension. Mais face aux amendements des sénateurs de droite, qualifiés de « musée des horreurs », ils jouent groupés.

Le

Larrivé (LR) veut inscrire l’interdiction de la GPA dans la Constitution
6min

Politique

Budget 2026 : Wauquiez et Retailleau affichent leur « ligne commune » et appellent Lecornu à prendre ses responsabilités

Alors que le Sénat s’apprête à démarrer l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, le patron des députés de droite, Laurent Wauquiez était reçu à la réunion de groupe des sénateurs LR pour passer le relais. L’occasion de s’exprimer d’une seule voix sur la position que compte défendre la droite sur les deux lois de finances, quitte à rendre un accord en commission mixte paritaire quasi impossible et faire resurgir la piste d’un recours au 49.3.

Le

Lyon : Global Cannabis March
3min

Politique

Budget de la Sécu : les sénateurs écologistes veulent créer une taxe sur le cannabis

Dans le cadre de l’examen du budget de la Sécu, les sénateurs écologistes veulent créer un droit d’accise sur la vente du produit stupéfiant. « Ça légalise le cannabis en réalité », explique le sénateur Thomas Dossus. De quoi rapporter près de « 3 milliards d’euros à l’Etat » et « assécher les réseaux ».

Le

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale
7min

Politique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale

À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.

Le