Laurent (PCF): le maintien de Castaner aux relations avec le Parlement poserait « problème »

Laurent (PCF): le maintien de Castaner aux relations avec le Parlement poserait « problème »

Pierre Laurent a jugé mardi que le maintien du nouveau chef de LREM Christophe Castaner au secrétariat d'Etat aux Relations avec...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Pierre Laurent a jugé mardi que le maintien du nouveau chef de LREM Christophe Castaner au secrétariat d'Etat aux Relations avec le Parlement poserait "problème", raillant aussi LREM pour avoir "réinventé le vote à la soviétique, à 99 ou 100%".

Seul en course et plébiscité à main levée par cadres et militants, moins deux abstentions, Christophe Castaner a été élu sans suspense pour trois ans au poste de délégué général de La République en marche. Il devrait quitter son poste de porte-parole du gouvernement, mais pourrait conserver celui de secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, n'ayant cessé de répéter qu'il estimait ce cumul possible.

"Cela pose évidemment un problème" a réagi Pierre Laurent sur LCP, précisant: "qu'il ait un poste ministériel éventuellement, ça peut se discuter, (...) mais qu'il ait ce poste-là poserait à mon avis un problème".

Pierre Laurent est lui-même à la tête du Parti communiste français (PCF) et sénateur de Paris. "On fait des choix politiques au Parlement, il y a des partis et les partis concourent à la démocratie, donc ça c'est parfaitement normal", a-t-il dit.

Mais concernant M. Castaner, "on parle d'un poste très particulier: les relations avec le Parlement, donc avec l'ensemble des représentations, des groupes différents. Il faut quelqu'un qui puisse travailler avec tout le monde avec le maximum d'objectivité. Quand on est soi-même chef de parti c'est plus compliqué", a-t-il expliqué.

"J'ai vu qu'En marche avait réinventé le vote à la soviétique, à 99% ou 100%, peut-être qu'ils veulent réinventer le parti-Etat, mais je pense que la France n'est pas faite pour ça", a-t-il poursuivi.

"La France est un pays de pluralisme et de démocratie, donc il ne peut pas y avoir comme chef des relations avec le Parlement un homme qui est lui-même un des principaux chefs de parti", a-t-il conclu.

Dans la même thématique

SIPA_01204805_000078
2min

Politique

Procès des assistants RN : le Conseil constitutionnel rend une décision sans impact pour Marine Le Pen

Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision au sujet d’une question prioritaire de constitutionnalité soulevée par un élu local de Mayotte qui contestait sa peine d’inéligibilité « assortie d’une exécution provisoire », c’est-à-dire non suspensive en cas d’appel. Elle est sans impact pour Marine Le Pen, qui encourt, elle aussi, une peine d’inéligibilité immédiate, dans l’affaire des eurodéputés du RN.

Le

Bruno Retailleau, France’s Interior Minister and declared candidate for the presidency of Les RÃ’publicains (LR), was in Valence
10min

Politique

Duel Retailleau-Wauquiez pour la présidence LR : « Le résultat sera plus serré qu’on ne le pense »

La campagne interne des LR vient de connaître un moment de tension autour du nombre de parrainages revendiqué. Dans le camp Retailleau, où on pense aussi à 2027, certains y voient « un symptôme de fragilité » des pro-Wauquiez. « Il ne faut pas enterrer Laurent trop vite », met en garde un soutien du député. Surtout que dans ce scrutin, ce sont les militants qui votent.

Le

Laurent (PCF): le maintien de Castaner aux relations avec le Parlement poserait « problème »
5min

Politique

Défense, sécurité, immigration : en position de force à Bruxelles, la droite européenne affirme sa feuille de route

Plus grand groupe au Parlement européen, le PPE est désormais aussi largement représenté au Conseil. Réunis au Sénat pour leurs journées parlementaires, les eurodéputés du groupe sont en position de force pour imposer leur agenda à Bruxelles. Dans ce contexte, le chef de file des eurodéputés LR, François-Xavier Bellamy, appelle la droite française à « se reconstruire », pour être « un partenaire à la hauteur ».

Le

Paris: Sarkozy Stands Trial Over Alleged Libya Financing
2min

Politique

Procès libyen : sept ans de prison et 300 000 euros d'amende requis contre Nicolas Sarkozy

Les magistrats ont demandé ce jeudi 27 mars contre l’ancien président de la République une peine de sept ans de prison ferme et 300 000 euros d’amende dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Dans un message sur ses réseaux sociaux, l’intéressé a voulu dénoncer la partialité du Parquet national financier. Le jugement sera rendu dans plusieurs mois.

Le