Laurent (PCF) veut une consultation des Corses avant toute “évolution institutionnelle”

Laurent (PCF) veut une consultation des Corses avant toute “évolution institutionnelle”

Le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent a estimé mercredi que les Corses devraient être consultés directement...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent a estimé mercredi que les Corses devraient être consultés directement avant toute "révision constitutionnelle et évolution institutionnelle" concernant leur île.

"J'attends un engagement du président de la République, c'est celui qui consisterait à dire - et j'attends la même chose d'ailleurs de la majorité nationaliste -, que les Corses seront consultés s'il y a révision constitutionnelle et évolution institutionnelle", a déclaré M. Laurent sur LCP.

"Je pense qu'il ne peut pas y avoir d'évolution institutionnelle du statut de la Corse sans consultation directe des Corses", a-t-il insisté. "Je crois qu'il faut un engagement ferme sur cette question, quelle que soit la proposition qui est mise sur la table", a-t-il ajouté, alors qu'Emmanuel Macron va dévoiler mercredi sa stratégie pour l'avenir de l'île.

"Je pense qu'il y a des progrès à faire pour prendre en compte la spécificité corse, par exemple sur la langue", a estimé Pierre Laurent. "Nous ne faisons pas de cette question une question de séparation, nous faisons de cette question une question culturelle qui doit être reconnue. Ca pose un certain nombre de problèmes, il faut les discuter, mais il y a des évolutions qui sont possibles".

M. Laurent est en revanche "contre le statut de résident", qui vise à réserver l'achat des biens immobiliers en Corse aux personnes justifiant de plusieurs années de résidence dans l'île de Beauté.

Sur le rapprochement des prisonniers, "il y a des principes en la matière qui devraient s'appliquer à tous les prisonniers", a-t-il affirmé. "Je pense qu'il y a des mesures d'humanité à prendre en la matière".

"La question de l'amnistie est une autre question", a-t-il poursuivi. "Elle peut être discutée, mais il y a des conditions là aussi. Je crois qu'elle ne doit pas concerner les crimes de sang et elle ne peut pas consister en quelque sorte à oublier la gravité des faits commis".

Dans la même thématique

Paris: Conference Bruno Retailleau Salon Made in France
8min

Politique

Elections sénatoriales 2023 : le groupe LR mise sur une « stabilité », sans exclure une « petite érosion »

Le groupe LR n’anticipe pas de grands changements à l’issue du scrutin sénatorial dimanche. « J’attends que la majorité sénatoriale soit confortée », affirme Bruno Retailleau, président du groupe LR. « Nos divisions sont souvent délétères. C’est souvent ce qui nous fait perdre quelques sièges », met en garde le sénateur, qui doit faire face aussi à « l’émergence d’Horizons ».

Le

Paris Matignon consultations
9min

Politique

Elections sénatoriales 2023 : l’Union centriste, le groupe pivot de la majorité sénatoriale

C’est le groupe faiseur de roi. L’union centriste, sans qui les LR n’ont pas la majorité au Sénat, mise globalement sur une stabilité pour les sénatoriales. Alliés des LR à la Haute assemblée, certains de ses membres soutiennent néanmoins Emmanuel Macron, au risque pour le groupe de jouer parfois le grand écart. Mais son président Hervé Marseille sait veiller sur « la marmite centriste » par son habileté politique.

Le

Laurent (PCF) veut une consultation des Corses avant toute “évolution institutionnelle”
5min

Politique

Sénatoriales 2023 : dans le Lot, la succession de Jean-Claude Requier rebat les cartes

Dans le Lot, neuf candidats sont sur la ligne de départ. Dans ce département rural, qui élit deux sénateurs au scrutin majoritaire, la bataille se joue essentiellement entre socialistes et radicaux. A gauche, l’élection de Jean-Marc Vayssouze-Faure semble assurée. Chez les radicaux en revanche, plusieurs candidats se disputent la succession de Jean-Claude Requier, président du groupe au Sénat.

Le