Laurent Pietraszewski remplace Delevoye : « C’est une tâche lourde et ardue, il le sait » déclare Marc Fesneau
Plombé par ses oublis de déclarations de fonctions, Jean-Paul Delevoye a démissionné ce lundi. En remplacement, Emmanuel Macron a nommé le député LREM du Nord Laurent Pietraszewski pour gérer cette réforme contestée.

Laurent Pietraszewski remplace Delevoye : « C’est une tâche lourde et ardue, il le sait » déclare Marc Fesneau

Plombé par ses oublis de déclarations de fonctions, Jean-Paul Delevoye a démissionné ce lundi. En remplacement, Emmanuel Macron a nommé le député LREM du Nord Laurent Pietraszewski pour gérer cette réforme contestée.
Public Sénat

Par Océane Blanchard

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Le député du Nord a été nommé secrétaire d'État en charge des Retraites, mercredi 18 décembre, deux jours après la démission du Haut-commissaire chargé du dossier, Jean-Paul Delevoye, plombé par le scandale sur ses fonctions non déclarées et activités parallèles.

Une nouvelle tête pour reprendre la responsabilité de cette réforme des retraites très polémique, alors que la contestation sociale se poursuit. « C'est une responsabilité importante puisqu'on est en plein dans la discussion et la finalisation du texte. C'est un très bon connaisseur du dossier » estime Marc Fesneau, ministre auprès du Premier ministre et chargé des Relations avec le Parlement.

« Je lui fais toute confiance mais c'est une tâche lourde et ardue, il le sait » poursuit-il. Selon Marc Fesneau, le profil de ce nouveau venu, qui a fait toute sa carrière à Auchan, correspond aux enjeux de la réforme. « La question n'est pas d'avoir des poids lourds ou des figures médiatiques, la question c'est d'avoir un connaisseur du dossier, des gens qui connaissent le fonctionnement de ces organisations. »

Pour populariser les mesures, il ne suffit pas d'être « médiatique » selon Marc Fesneau. « Il faut dire des choses qui soient compréhensibles pour les citoyens. » Un nouveau responsable du dossier, qui n’effacera pas pour autant l’investissement du gouvernement, notamment d’Édouard Philippe, assure Marc Fesneau. « Le 1er ministre est celui, de toute façon, avec lequel s'organisent les choses. »

 

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