Le camp Macron assure qu’il ne fera pas « l’économie du combat » contre Le Pen

Le camp Macron assure qu’il ne fera pas « l’économie du combat » contre Le Pen

Emmanuel Macron "ne va pas faire l'économie du combat" face à Marine Le Pen, a assuré mardi le secrétaire général d'En Marche! Richard Ferrand,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron "ne va pas faire l'économie du combat" face à Marine Le Pen, a assuré mardi le secrétaire général d'En Marche! Richard Ferrand, critiquant au passage les "atermoiements irresponsables" de Jean-Luc Mélenchon qui ne s'est pas encore prononcé pour le second tour.

"Nous n'allons pas faire l'économie du combat face à Marine Le Pen", a déclaré M. Ferrand en réponse aux critiques sur l'attitude du candidat qui n'a pas repris sa campagne depuis dimanche soir contrairement à Marine Le Pen.

"Emmanuel Macron tiendra demain (mercredi) un meeting à Arras et ensuite il multipliera les déplacement de terrain tout le reste de la semaine, dans le Limousin et ailleurs", a dit M. Ferrand.

Richard Ferrand et Emmanuel Macron le 16 janvier 2017 à Châteaulin
Richard Ferrand eet Emmanuel Macron le 16 janvier 2017 à Châteaulin
AFP

M. Ferrand a jugé "caricaturales" les critiques pour avoir célébré le résultat du premier tour dimanche soir dans une célèbre brasserie parisienne.

"Après des mois de travail acharné, il y a eu un moment de retrouvailles entre ceux qui portent le mouvement depuis le début", a-t-il dit en parlant d'un "casse-croûte".

Le secrétaire d'En Marche! s'en est pris par ailleurs aux "atermoiements irresponsables" de Jean-Luc Mélenchon qui n'a pas encore pris de position pour le second tour.

"Et lui son devoir c'est quoi ? Sa conscience c'est quoi ? Il aurait soudain perdu le sens de l'essentiel ?", s'est-il exclamé.

"J'aurais évidemment voté pour M. Mélenchon face à Marine Le Pen. Face au Front national, on n'a pas le droit d'avoir des états d'âme", a renchéri M. Ferrand.

"Emmanuel Macron n'est pas ultralibéral, il est le candidat du travail, des classes moyennes, de la recomposition de notre système politique qui est à bout de souffle", a-t-il défendu en réponse aux critiques d'auditeurs ayant voté pour la France insoumise.

"C'est un pragmatique qui apporte des réponses concrètes aux sujets de la vie quotidienne", a-t-il assuré.

Dans la même thématique

Rally For Palestinian Prisoners SWITZERLAND.
4min

Politique

Hungry for Palestine : le collectif en grève de la faim depuis 23 jours reçu au Sénat

Vingt-trois jours de jeûne, seize villes françaises traversées : le collectif Hungry for Palestine était au Sénat le 22 avril 2025. Tous les membres du mouvement, présents au palais du Luxembourg, sont en grève de la faim depuis le 31 mars pour dénoncer l'inaction des pouvoirs publics et le non-respect du droit international dans la bande de Gaza. Le mouvement est né de l'impulsion de soignants, tous de retour de mission à Gaza.

Le

Tondelier 2
8min

Politique

Malgré des critiques, Marine Tondelier en passe d’être réélue à la tête des Ecologistes

Les militants du parti Les Ecologistes élisent leur secrétaire national. Bien que critiquée, la sortante Marine Tondelier fait figure de favorite dans ce scrutin où les règles ont été changées. La direction s’est vue accusée par certains de vouloir verrouiller le congrès. Si les écolos ne veulent pas couper avec LFI, le sujet fait débat en vue de la présidentielle.

Le

SIPA_01208671_000002
5min

Politique

Prisons attaquées : vers une nouvelle loi pour permettre l’accès aux messageries cryptées par les services de renseignement

Après la série d’attaques visant plusieurs établissements pénitentiaires, coordonnées au sein un groupe de discussion sur Telegram, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez regrette que la disposition de la loi sur le narcotrafic, permettant aux services de renseignement d’avoir accès aux messageries cryptées, ait été rejetée les députés. La mesure pourrait réapparaître dans une nouvelle proposition de loi du Sénat.

Le

Municipales 2026 : pourquoi le prochain mandat des maires pourrait durer sept ans, au lieu de six
4min

Politique

Municipales 2026 : pourquoi le prochain mandat des maires pourrait durer sept ans, au lieu de six

La question d’un report des élections municipales de 2032 est à l’étude au ministère de l’Intérieur, en raison de la proximité d’un trop grand nombre de scrutins, notamment la présidentielle. Si le calendrier devait être révisé, et avec lui la durée du mandat des maires élus l’an prochain, cela nécessiterait une loi. Ce serait loin d’être une première sous la Ve République.

Le