Jacqueline Gourault, ministre du gouvernement d’Emmanuel Macron ne le serait certainement plus s’il elle n’avait pas été réélue hier sénatrice du Loir-et-Cher. C’est ce qu’elle a confié ce matin sur Public Sénat. Mais au-delà de sa propre victoire, elle se « réjouit » du score du centre, qui obtient 51 sièges selon les projections, contre 42 auparavant.
« Le centre doit participer à la reconstruction politique de ce pays. Nous avons voté un vœu, celui d’être indépendant et qui était un vœu qui devait être constructif vis-à-vis de la majorité, et même, pour la plupart des membres du groupe centriste, dans la majorité présidentielle », précise la ministre, qui renchérit sur le « rôle très important » que va jouer le centre « dans la majorité présidentielle ».
Jacqueline Gourault tient tout de même à ce que le centre « marque son identité ». Selon elle, le centre est même l’ « équilibre de la vie politique française ».
Enfin, à la question de savoir si elle espère la création d’un groupe de « constructifs », comme l’ambitionne notamment la sénatrice LR Fabienne Keller, elle assure ne « rien » souhaiter tout en soulignant que chez les LR « il y a des gens qui étaient à l’UDF et qui donc se retrouvent dans une situation beaucoup plus proche des centristes que des LR ».
« il y a des gens qui étaient à l’UDF et qui donc se retrouvent dans une situation beaucoup plus proche des centristes que des LR » (Gourault)
Et de conclure : « Je ne sais pas comment va s’organiser la vie politique au Sénat, on entend beaucoup de bruits : qu’un groupe LR constructifs pourrait se construire, un rassemblement des radicaux, qu’il y a un certain nombre de mouvements du côté du PS… Ce que je sais c’est qu’il y a un groupe centriste qui est là, qui est fort et qui s’est élargi. »