Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a prévu de rencontrer vendredi le président français Emmanuel Macron à Paris, a rapporté l'agence officielle Irna.
"Après le voyage dans trois pays scandinaves, nous allons nous rendre à Paris vendredi pour rencontrer Emmanuel Macron et le ministre des Affaires étrangères français" Jean-Yves Le Drian, a dit lundi soir de Stockholm M. Zarif, cité par Irna.
La France est partie à l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 et a mené les efforts européens pour sauver le texte depuis le retrait unilatéral du président américain Donald Trump en mai 2018, suivi du rétablissement de sanctions draconiennes contre Téhéran.
Conclu entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni, France et Allemagne), l'accord avait permis la levée d'une partie des sanctions en échange de l'engagement iranien de ne pas se doter de l'arme nucléaire.
En réponse au retrait américain et à l'incapacité des Européens pour l'aider à contourner les sanctions, Téhéran a arrêté en juillet de respecter certains de ses engagements pris aux termes de l'accord.
Les principaux points prévus dans l'accord sur le nucléaire iranien et les dates clés depuis l'annonce du retrait américain en mai 2018
AFP/Archives
L'Iran a menacé de s'affranchir d' autres obligations si les Etats parties à l'accord ne parviennent toujours pas à l'aider à contourner les sanctions, notamment pour vendre son pétrole.
Le chef de la diplomatie iranienne a commencé une tournée diplomatique mondiale samedi au Koweït, avant de se rendre en Finlande, Suède et Norvège, puis en France.
Il visitera également la Chine "la semaine prochaine", selon Irna.
"Les sanctions américaines ne me mettent pas la pression", a encore déclaré M. Zarif lundi soir.
Les sénateurs du groupe communiste républicain écologiste et citoyen - kanaky (CRCE-k) ont déposé, ce 25 juillet, une proposition de loi constitutionnelle visant à préciser le statut de gouvernement démissionnaire.
Les élus sont souvent une cible privilégiée pour les ingérences étrangères. Si les atteintes à la probité existent, les formes d’influences sont diverses et se renouvellent. Après l’adoption de la loi sur les ingérences étrangères le 5 juin dernier, retour sur les règles s’appliquant aux élus pour prévenir les ingérences.
A la tête des Patriotes, le troisième groupe le plus important numériquement au Parlement européen et désormais membre de la prestigieuse commission des affaires étrangères, Jordan Bardella entend poursuivre à Strasbourg sa stratégie de « normalisation ». Une stratégie compromise cependant par le « cordon sanitaire » des partis pro-européens contre l’extrême-droite et par certaines personnalités embarrassantes au sein de son camp.
Le 24 juillet, Olivier Faure a adressé à Didier Roland-Tabuteau, vice-président du Conseil d’Etat, un courrier pour alerter la juridiction administrative sur l’exercice du pouvoir réglementaire par le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal. Si cette lettre interroge les diverses nominations à effet différé qui ont eu lieu au cours des deux derniers mois, elle constitue en réalité davantage un message politique qu’un véritable recours contentieux.