Le chef des LR rejette toute « logique de pacte » avec la majorité présidentielle

Le chef des LR rejette toute « logique de pacte » avec la majorité présidentielle

Sur le perron de l’Elyséen, le patron des Républicains a rendu de sa rencontre avec le président de la République qui reçoit ce jour les différents chefs de partis politiques. Christian Jacob a redit son rejet de toute coalition avec la majorité présidentielle tout en pointant « sa très lourde responsabilité » dans la situation actuelle.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président du parti Les Républicains a ouvert des consultations à l’Elysée. Après le camouflet des législatives où le président de la République a perdu la majorité absolue à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron reçoit, ce mardi, les chefs de partis politiques.

« C’était un échange cordial, mais franc et direct », rapporte Christian Jacob sur le perron de l’Elysée. « J’ai redit au président de la République qu’il n’était pas question pour nous de rentrer dans ce qui pourrait être perçu comme une trahison de nos électeurs », a-t-il expliqué.

Lire aussi. Législatives : le rôle charnière de LR à l’Assemblée nationale, loin d’être confortable

La proposition de Jean-François Copé visant à établir un accord de gouvernement entre LR et la majorité a été promptement rejetée. « Nous avons fait une campagne dans l’opposition à son gouvernement, nous restons dans l’opposition à son gouvernement de manière déterminé, mais responsable », rappelle le président des républicains.

Le député de Seine-et-Marne se défend de vouloir imposer un « blocage des institutions » et assure que son parti sera « force de proposition ».

« Le président de la République porte une très lourde responsabilité sur la situation actuelle »

Lors de cet entretien, Christian Jacob dit avoir expliqué au président de la République qu’il « portait une très lourde responsabilité sur la situation actuelle ». A ses yeux, le chef de l’Etat est responsable d’avoir « instrumentalisé les extrêmes » et d’avoir cherché à affaiblir LR « en faisant du débauchage ». Une stratégie qui s’est traduite par « un affaiblissement de la République et de la démocratie ». Le député LR rappelle aussi le précédent quinquennat et « le mépris » du chef de l’Etat pour le Parlement et les corps intermédiaires.

Pour les prochaines échéances, le patron des Républicains annonce que si le gouvernement demande la confiance à l’issue du discours de politique générale le 5 juillet, « nous ne la voterons pas ». Il estime néanmoins que, comme Michel Rocard en 1988, le gouvernement pourrait s’abstenir de soumettre un vote de confiance à l’Assemblée nationale.

 

Dans la même thématique

PARIS : Manifestation du 1er Mai
3min

Politique

1er mai : quels sont les principaux rassemblements prévus en France ?

Comme chaque année, la journée internationale des droits des travailleurs sera marquée par de nombreux défilés à travers la France. Malgré un agenda social chargé, les deux principaux syndicats, la CGT et la CFDT ne défileront pas ensemble lors des traditionnelles manifestations du 1er mai.

Le

Le chef des LR rejette toute « logique de pacte » avec la majorité présidentielle
6min

Politique

Scandale des eaux en bouteille : « Le dispositif global interministériel a sous-estimé la profondeur de cette affaire », estime l’ancien directeur de cabinet d’Élisabeth Borne

Auditionné par la commission d’enquête sénatoriale, Aurélien Rousseau est revenu sur sa connaissance du scandale de Nestlé Waters et l’implication des pouvoirs publics. S’il reconnaît avoir pris la décision autorisant la filtration en dessous de 0,8 micron, l’ancien directeur de cabinet d’Élisabeth Borne écarte tout conflit d’intérêts.

Le

Le chef des LR rejette toute « logique de pacte » avec la majorité présidentielle
4min

Politique

Laïcité dans le Sport : la ministre, Marie Barsacq assure que « le gouvernement dans son ensemble » soutient la proposition de loi du Sénat

Interrogée par les sénateurs sur sa position au sujet de proposition de loi LR visant à interdire le port de signes religieux dans les compétitions sportives et dans les piscines municipales, la ministre des Sports, Marie Barsacq a indiqué que « le gouvernement dans son ensemble soutenait » le texte. Le mois dernier, elle avait affirmé « que le port du voile n’était pas de l’entrisme ».

Le