Le collaborateur violent de Macron « doit être redevable devant la justice » pour Olivier Faure

Le collaborateur violent de Macron « doit être redevable devant la justice » pour Olivier Faure

Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a estimé que le collaborateur d'Emmanuel Macron, filmé en train d'agresser un...
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Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a estimé que le collaborateur d'Emmanuel Macron, filmé en train d'agresser un manifestant à Paris le 1er-Mai, devait "être redevable devant la justice".

"C’est une affaire très grave", a réagi Olivier Faure sur France 2. "On ne peut pas vouloir une République exemplaire et considérer que quand c’est un collaborateur du président de la République, il n’a pas lui à répondre des mêmes règles que n'importe quel Français", a-t-il déclaré.

"Je souhaite que cette affaire soit tirée au clair (...). On doit saisir le procureur de la République et faire en sorte que ce monsieur puisse être redevable devant la justice", a-t-il affirmé, souhaitant "qu'il y ait une sanction aussi" au sein du cabinet lui-même.

"Il n’est pas imaginable qu’un directeur de cabinet qui connaît parfaitement le droit et qui doit être exemplaire (...) donne le sentiment qu’il y a deux Républiques (...), deux poids deux mesures, c’est ce sentiment là que les Français ne veulent plus ressentir", a poursuivi M. Faure.

Un collaborateur d'Emmanuel Macron, responsable de sa sécurité durant la campagne présidentielle, a été suspendu de ses fonctions pendant deux semaines puis muté à des fonctions administratives à l'Elysée après avoir agressé un manifestant à Paris le 1er-Mai, selon un article du Monde mis en ligne mercredi soir.

Le Monde, dont l'article est accompagné d'une vidéo de l'incident, affirme qu'"Alexandre Benalla, un proche conseiller du président de la République (...) équipé d'un casque à visière des forces de l'ordre alors qu'il n'est pas policier, s'en est pris à un jeune homme à terre pendant une manifestation qui se tenait place de la Contrescarpe, à Paris".

M. Macron a réclamé "des sanctions", et son directeur de cabinet, Patrick Strzoda, lui a infligé "une simple suspension temporaire, du 4 au 19 mai", le menaçant de licenciement en cas de nouvel écart, indique le quotidien.

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