Le Conseil constitutionnel proclame les résultats du 1er tour: Macron, Le Pen au second
Le Conseil constitutionnel a proclamé mercredi les résultats officiels du premier tour de l'élection présidentielle, sans...

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Le Conseil constitutionnel a proclamé mercredi les résultats officiels du premier tour de l'élection présidentielle, sans...
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Le Conseil constitutionnel a proclamé mercredi les résultats officiels du premier tour de l'élection présidentielle, sans modifications notables par rapport aux chiffres diffusés lundi par le ministère de l'Intérieur.

Les deux candidats arrivés en tête, Emmanuel Macron (24,01%) et Marine Le Pen (21,30%) seront opposés au second tour le dimanche 7 mai.

En troisième position, François Fillon a rassemblé 20,01% des suffrages, devant Jean-Luc Mélenchon, 19,58%. Benoît Hamon a recueilli 6,36% des voix.

Aucun autre candidat n'a franchi la barre des 5% des suffrages, avec 4,70% pour Nicolas Dupont-Aignan, devant Jean Lassalle (1,21%), Philippe Poutou (1,09%), François Asselineau 0,92%), Nathalie Arthaud (0,64%) et Jacques Cheminade (0,18%). L'abstention s'est élevée à 22,23%.

Le scrutin placé sous haute sécurité s'est déroulé "sans incident notable", a annoncé le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, au cours d'un point de presse.

"Nous avons annulé les suffrages exprimés dans les bureaux de vote où s'étaient produites des irrégularités substantielles, au demeurant assez peu nombreuses", a-t-il indiqué. Au total, "4.691 suffrages ont été annulés, contre 2.541 au premier tour de scrutin en 2012".

Sur 47.582.183 électeurs inscrits, le nombre de votants s'est élevé à 37.003.728. Le nombre de bulletins blancs est de 659.997 et celui des suffrages "valablement exprimés" de 36.054.394.

En vue du second tour, M. Fabius a insisté sur le fait que le code électoral exige que les bureaux de vote soient constitués, "au minimum, d'un président, d'un secrétaire et de deux assesseurs". "Il s'agit d'une garantie du bon déroulement des opérations électorales. Les autorités compétentes devront y veiller aussi lors du second tour", a-t-il souligné.

En raison de l'absence des candidats du Parti socialiste et des Républicains, deux partis qui ont fourni un nombre important d'assesseurs au 1er tour, les présidents des bureaux de vote pourraient en effet avoir des difficultés à en recruter en nombre suffisant pour le second tour.

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