Le conseiller à l’Élysée Jérôme Peyrat démissionne

Le conseiller à l’Élysée Jérôme Peyrat démissionne

Jérôme Peyrat, conseiller politique issu de la droite à l’Élysée depuis mai dernier, a démissionné de son poste début janvier...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Jérôme Peyrat, conseiller politique issu de la droite à l’Élysée depuis mai dernier, a démissionné de son poste début janvier pour raisons personnelles, après avoir fait l'objet d'une "enquête préliminaire dans le cadre d'une dispute dans (sa) vie privée", a-t-il indiqué jeudi à l'AFP.

M. Peyrat, 57 ans, ancien conseiller des présidents Chirac et Sarkozy et directeur général de l'ex-UMP, ancien élu régional d'Aquitaine et maire depuis 1995 de La Roque-Gageac (Dordogne), a précisé avoir présenté sa démission le 6 janvier à la présidence, qui l'a acceptée. Au sein du pôle politique de l'Elysée, il était notamment en charge des relations avec les élus locaux.

"Suite à un événement survenu dans ma vie personnelle à la fin du mois de décembre 2019, je fais actuellement l’objet d’une enquête préliminaire", a indiqué M. Peyrat dans un communiqué transmis à l'AFP, confirmant une information du site SudOuest.fr.

"Dans ces circonstances, j’ai décidé de présenter ma démission à la Présidence de la République le 6 janvier dernier. Elle a été acceptée", poursuit-il dans le communiqué, appelant "au respect de (sa) vie privée".

M. Peyrat a expliqué à l'AFP avoir "pris cette décision par respect pour l'institution présidentielle" dès lors qu'il se trouvait à titre personnel "pris dans une enquête préliminaire" liée à "une dispute dans le cadre de (sa) vie privée", sans plus de précision.

Il a souligné que la procédure n'avait "strictement rien à voir avec (ses) fonctions professionnelles et politiques".

Sa démission, a-t-il ajouté, vise aussi à "pouvoir s'occuper de la protection de (sa) vie privée et de celle de (sa) famille".

A l'origine de la procédure se trouve une dispute avec son ex-compagne, qui avait alerté les gendarmes, selon SudOuest.fr. La procédure a suivi son cours et le parquet de Bergerac vient de se dessaisir du dossier, à charge pour le parquet général de Bordeaux de dépayser l'affaire.

M. Peyrat a précisé à l'AFP qu'il était candidat à sa réélection à la mairie de Laroque-Gageac en mars prochain.

Dans la même thématique

Le conseiller à l’Élysée Jérôme Peyrat démissionne
3min

Politique

Présidence des LR : « Bruno Retailleau est un bon candidat, il a aujourd’hui la légitimité devant les Français », estime Sophie Primas

Invitée de la matinale de Public Sénat, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas se déclare en faveur de la candidature du ministre de l’Intérieur à la présidence du parti Les Républicains. Bruno Retailleau « veut porter une espérance pour la droite », et aujourd’hui au gouvernement, il en a « la légitimité », estime-t-elle.

Le

Paris: Seance questions au gouvernement Assemblee nationale
10min

Politique

Retailleau candidat à la présidence des LR : « Il a coupé l’herbe sous le pied de Laurent Wauquiez »

Le ministre de l’Intérieur est officiellement candidat à la présidence des LR. Il peut compter sur « une très large adhésion majoritaire du groupe LR », selon le sénateur Marc-Philippe Daubresse. Mais les soutiens de Laurent Wauquiez, comme le sénateur Laurent Duplomb, l’accusent de relancer une « dramatique guerre des chefs ». L’enjeu pour Bruno Retailleau est maintenant d’obtenir un congrès au plus vite, car « les sondages, ça va, ça vient »…

Le