"Bonne chose" pour les uns, "aucun intérêt" pour les autres: les vacances d'Emmanuel et Brigitte Macron dans le très huppé quartier du Roucas...
Le couple Macron à Marseille: des habitants entre étonnement et indifférence
"Bonne chose" pour les uns, "aucun intérêt" pour les autres: les vacances d'Emmanuel et Brigitte Macron dans le très huppé quartier du Roucas...
Par Alexandra DEL PERAL
Temps de lecture :
3 min
Publié le
"Bonne chose" pour les uns, "aucun intérêt" pour les autres: les vacances d'Emmanuel et Brigitte Macron dans le très huppé quartier du Roucas-Blanc à Marseille sont diversement accueillies par les habitants, dont certains s'étonnent du choix du lieu de villégiature présidentiel.
"Qu'il soit à Marseille ou ailleurs, ça ne fait aucune différence. Ca ne va rien changer à notre vie quotidienne!", s'agace Jean-Pierre, la soixantaine, attablé à un café dans le quartier du Roucas-Blanc, dans le 7ème arrondissement de la ville.
En plein jogging, Germain, retraité et habitant du quartier depuis "près d'un quart de siècle", est indifférent lui aussi à la présence du couple présidentiel: "cela ne va rien changer pour la ville! Il n'est pas là pour faire des propositions, il va rester quelques jours puis repartir. Cela n'a aucun intérêt!", dit-il dans un souffle avant de repartir.
Mais Julie, qui habite dans le quartier depuis 22 ans, estime que la venue du chef de l'Etat et de son épouse peut être une bonne chose pour la cité phocéenne: "je pense que c'est plutôt positif pour l'image de la ville, ça montre que Marseille peut être une vraie destination estivale au même titre que d'autres villes de la Côte-d'Azur", lance-t-elle.
Un lieu de vacances qui surprend Abdellatif, chauffeur Uber et habitué du quartier: "Le président est vraiment à Marseille?" se demande-t-il à voix haute. "Mais que fait-il ici?", s'étonne-t-il.
Vue de l'entrée du parc Talabot dans le quartier du Roucas-Blanc, à Marseille, le 14 août 2017
AFP
L'Elysée, qui n'a pas confirmé l'information, faisant planer le doute sur la destination de vacances du couple présidentiel, fait simplement savoir que le président passe ses vacances "en France" et reste "mobilisable à tout moment".
- Villas luxuriantes -
Selon le quotidien La Provence, le couple présidentiel logerait dans la villa du préfet de région, située dans le parc Talabot, un parc de plusieurs hectares connu pour ses splendides villas et desservi par plusieurs petites rues réglementées.
Car l'accès au parc est gardé - en permanence - par des vigiles privés. Grilles métalliques imposantes, impossible d'entrer sans y avoir été invité. Plusieurs camions de police stationnent également sur l'avenue bordant le parc.
Quartier huppé et hautement résidentiel, le Roucas-Blanc est presque exclusivement composé de luxuriantes résidences fermées qui font face à la mer et à la basilique Notre-Dame-de-la-Garde.
Vue des demeures du parc Talabot dans le quartier du Roucas-Blanc, à Marseille, le 14 août 2017
AFP
Un "quartier-village", comme aiment le définir les habitants, qui a toujours été plébiscité par la "bourgeoisie locale" pour son éloignement du tumulte du centre-ville et sa proximité avec la mer.
Situé dans la partie Sud de la ville, il fait partie des quartiers les plus riches de Marseille. Un décor qui tranche avec la partie Nord, rongée par le chômage et la précarité.
Le député REM des quartiers Nord, Saïd Ahamada, a d'ailleurs profité de l'occasion pour inviter le président à se rendre dans ces quartiers: "Bienvenue au président Macron! Qu'il n'hésite pas à visiter le nord de la ville qui recèle lui aussi de très beaux lieux a découvrir", a-t-il tweeté dimanche.
Un avis partagé par José, restaurateur dans le quartier: "Je trouve ça bien qu'il vienne à Marseille mais peut-être qu'il aurait pu loger dans un quartier moins fermé et plus accessible", dit-il timidement, avant de déclarer: "c'est quand même très haut de gamme comme lieu de villégiature!".
La secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier appelle toujours à une candidature « commune » de la gauche à la présidentielle après une primaire. Désignée par son parti pour y participer, elle estime que le candidat issu de ce processus serait, même sans le soutien de Jean-Luc Mélenchon, « forcément au second tour » du scrutin vers l’accession à l'Élysée.
Les députés ont approuvé le budget de la Sécurité sociale mardi à l’Assemblée nationale, à l'issue d’un vote serré. Une majorité du groupe écologiste s’est abstenue après l’adoption d’un amendement de dernière minute visant à octroyer des moyens supplémentaires au système de santé. « Sans cette augmentation de l’Ondam, on votait contre », explique ce mercredi la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, sur Public Sénat.
Près de deux mois après le cambriolage spectaculaire des bijoux de la gallérie Apollon du Louvre, les responsables d’une enquête administrative sur les failles de la sécurité ont présenté leurs conclusions devant de la commission de la culture du Sénat. « Ce qui a manqué, ce n’est pas la sûreté intérieure mais la protection extérieure », ont-ils pointé, insistant sur le défaut d’images de vidéosurveillance aux abords de l’établissement et plus généralement sur la nécessité d’un changement de doctrine afin que la sûreté soit en permanence au cœur des préoccupations des responsables des musées.
Le président du groupe Les Indépendants-République et Territoire (Horizons), Claude Malhuret est le Lauréat du grand prix de l’humour politique 2025. Le Press Club de France a décidé de récompenser le sénateur de l’Allier « pour l’ensemble de son œuvre ». Cette année, le patron des sénateurs Horizons s’était distingué à l’international avec sa charge contre Donald Trump et Elon Musk prononcée lors d’un débat au Sénat sur la guerre en Ukraine.