Politique
Le bureau politique de LR s’est accordé sur une suspension des ministres issus de leurs rangs ayant bravé les consignes du parti. Une décision largement validée par le bureau politique, malgré les dissensions internes au parti.
Le
Par Marion D'Hondt
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Emmanuelle Wargon le rappelle : « Le grand débat était totalement indépendant. » Selon elle, « les Français ont pu s’exprimer librement dans les réunions, les cahiers de doléances et sur Internet ». Elle salue « une parole libre », dont se sont saisis les citoyens.
Pour Sébastien Lecornu, « on découvre un Président capable de parler de dossiers techniques très complexes ». Il considère que « peu de sénateurs seraient capables de traiter de telles données ». Pour lui, l’argument de la déconnexion est « spécieux et hors-sol ».
Emmanuelle Wargon précise que « le tirage au sort a permis de faire participer certains qui ne participaient pas autrement ». Ainsi, ce mode de sélection « a fait participer des gens qui ne se seraient pas manifestés ».
Sébastien Lecornu précise que « le débat est pour la nation, pas que pour les Gilets jaunes ». Il déplore « ceux qui s’enferment dans la contestation, soit politicienne, soit un peu stérile dans la rue ». Il appelle à « un peu de patience », considérant que « le calendrier initial est tenu ».
Emmanuelle Wargon est « sereine » quant à l’avis des garants, puisque l’exécutif a « beaucoup travaillé » et a « suivi toutes leurs sollicitations ». Pour rappel, les cinq garants sont Isabelle Falque-Pierrotin, Jean-Paul Bailly, Guy Canivet, Nadia Bellaoui et Pascal Perrineau.
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