« Le débat national, c’est le débat pour la Nation, pas que pour les Gilets jaunes » précise Sébastien Lecornu
Suite à leur audition face aux sénateurs, Emmanuelle Wargon et Sébastien Lecornu dressent le bilan du grand débat national.

« Le débat national, c’est le débat pour la Nation, pas que pour les Gilets jaunes » précise Sébastien Lecornu

Suite à leur audition face aux sénateurs, Emmanuelle Wargon et Sébastien Lecornu dressent le bilan du grand débat national.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuelle Wargon le rappelle : « Le grand débat était totalement indépendant. » Selon elle, « les Français ont pu s’exprimer librement dans les réunions, les cahiers de doléances et sur Internet ». Elle salue « une parole libre », dont se sont saisis les citoyens.

Pour Sébastien Lecornu, « on découvre un Président capable de parler de dossiers techniques très complexes ». Il considère que « peu de sénateurs seraient capables de traiter de telles données ». Pour lui, l’argument de la déconnexion est « spécieux et hors-sol ».

Emmanuelle Wargon précise que « le tirage au sort a permis de faire participer certains qui ne participaient pas autrement ». Ainsi, ce mode de sélection « a fait participer des gens qui ne se seraient pas manifestés ».

Sébastien Lecornu précise que « le débat est pour la nation, pas que pour les Gilets jaunes ». Il déplore « ceux qui s’enferment dans la contestation, soit politicienne, soit un peu stérile dans la rue ». Il appelle à « un peu de patience », considérant que « le calendrier initial est tenu ».

Emmanuelle Wargon est « sereine » quant à l’avis des garants, puisque l’exécutif a « beaucoup travaillé » et a « suivi toutes leurs sollicitations ». Pour rappel, les cinq garants sont Isabelle Falque-Pierrotin, Jean-Paul Bailly, Guy Canivet, Nadia Bellaoui et Pascal Perrineau.

Partager cet article

Dans la même thématique

« Le débat national, c’est le débat pour la Nation, pas que pour les Gilets jaunes » précise Sébastien Lecornu
3min

Politique

Mobilisation sociale : « Notre objectif, c’est de mettre la pression sur Sébastien Lecornu, mais aussi sur Emmanuel Macron », lance Manon Aubry (LFI)

Les syndicats appellent à la grève ce jeudi 18 septembre en réaction aux mesures budgétaires présentées par le précédent gouvernement l’été dernier. D’après le ministère de l’Intérieur, entre 600.000 et 900.000 manifestants sont attendus partout en France. Manon Aubry, eurodéputée LFI, espère que la mobilisation sera « encore plus importante » que celle du mouvement « Bloquons tout », le 10 septembre.

Le