Le Drian quitte le PS : « C’est une clarification qui était absolument nécessaire », affirme Stéphane Le Foll
Le ministre des Affaires étrangères quitte le PS. Une décision « nécessaire » selon Stéphane Le Foll qui - malgré des « histoires d’amitié » avec son ancien camarade – ne pouvait concevoir que Jean-Yves Le Drian soit dans le gouvernement d’Emmanuel Macron et membre du Parti socialiste.

Le Drian quitte le PS : « C’est une clarification qui était absolument nécessaire », affirme Stéphane Le Foll

Le ministre des Affaires étrangères quitte le PS. Une décision « nécessaire » selon Stéphane Le Foll qui - malgré des « histoires d’amitié » avec son ancien camarade – ne pouvait concevoir que Jean-Yves Le Drian soit dans le gouvernement d’Emmanuel Macron et membre du Parti socialiste.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« On ne peut pas être au gouvernement, soutenu par une majorité, et être dans un parti d’opposition », rappelle Stéphane Le Foll. Une assertion vérifiée par le départ de Jean-Yves Le Drian du Parti socialiste. Le ministre des Affaires étrangères a annoncé qu’il quittait le parti ce jeudi sur CNEWS. Une décision qui met fin à une situation cocasse, celle où un ministre du gouvernement d’Emmanuel Macron pouvait être adhérent du Parti socialiste et, dans un scénario du pire, voter au Congrès socialiste. « C’est une clarification qui était absolument nécessaire », juge Stéphane Le Foll sur Territoires d’Infos. Lui qui brigue la tête du Parti socialiste et qui se pique de vouloir le refonder ne pouvait que saluer cette annonce.

« C’est aussi des histoires d’amitié, je ne peux pas dire autre chose »

Pour autant, Stéphane Le Foll et Jean-Yves Le Drian - tous deux originaires de Bretagne, tous deux ex-ministres de François Hollande et proches de ce dernier - ont eu des « histoires d’amitié ». « Humainement » Stéphane Le Foll « ressent » quelque chose « c’est aussi des histoires d’amitié, je ne peux pas dire autre chose », concède-t-il tout en précisant que depuis sa nomination il n’a pas eu de contact avec son ancien camarade.

Le Drian a pris acte de la déclaration de Rachid Temal 

« Je me retire du Parti socialiste avec beaucoup d'émotion, ça fait 44 ans que j'en suis membre, avec aussi beaucoup de fierté parce que j'ai participé à des combats sous François Mitterrand, sous Lionel Jospin, sous François Hollande avec qui j'ai toujours une forte amitié, et puis j'ai remporté 13 victoires » a déclaré Jean-Yves Le Drian dans la matinale de CNEWS. Le ministre des Affaires étrangères dit avoir pris « acte » de la déclaration du chef du PS intérim, Rachid Temal, qui sur notre antenne avait déclaré qu’il n’y avait « aucun socialiste au gouvernement » et que par conséquent « aucun ministre ne pourra voter » au congrès socialiste. Jean-Yves Le Drian a également précisé qu’il ne rejoindrait pas La République en marche.  

Partager cet article

Dans la même thématique

2min

Politique

Violences sexuelles : Aurore Bergé souhaite imposer un casier judiciaire vierge pour les professionnels au contact d’enfants

Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.

Le

Le Drian quitte le PS : « C’est une clarification qui était absolument nécessaire », affirme Stéphane Le Foll
3min

Politique

Budget : « Une loi spéciale ne peut pas faire office d’un budget », prévient Amélie de Montchalin

L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.

Le

8min

Politique

Budget 2026 : une loi spéciale pour sortir de l’impasse ? « Une solution qui permet uniquement de retarder le problème »

La navette parlementaire continue, et le calendrier budgétaire, lui, se resserre. Le rejet du budget par les députés ce week-end laisse peu d’espoir à un accord sur les lois de finances et de financement de la sécurité sociale de voir le jour dans les temps. De quoi contraindre le gouvernement à plancher sur un projet de loi spéciale, faute de recours au 49-3 et aux ordonnances, une solution pour le moins temporaire.

Le